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Arthur Dreyfus : "Correspondance indiscrète"

Un écrivain peut-il tout dire de sa vie intime ou de la sexualité de ses personnages ? Tel est le point de départ d’une correspondance entre deux romanciers séparés par soixante ans d’âge. Le premier est auréolé de succès, c’est Dominique Fernandez, de l’Académie française ; le second est le jeune Arthur Dreyfus, auteur d’une dizaine de livres déjà très remarqués.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
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C’est dit, c’est évident, c’est répété : notre époque est celle de la liberté des mœurs. En conséquence, un écrivain ne devrait-il pas tout dire de sa vie sexuelle ? Et de celle de ses personnages ?         

Si beaucoup d’interdits moraux et religieux ont été abolis, faut-il supprimer toute limite dans l’expression artistique du sexe ? L’œuvre y gagne-t-elle, ou court-elle au contraire le risque de s’affaiblir, privée de la poésie du secret ?

Voiler ou dévoiler ? Tel est le point de départ de cette correspondance entre deux romanciers que séparent presque soixante ans. Deux tempéraments très éloignés, qui s’interrogent sur les livres, les films et les pays qui ont influé sur leur sensualité, et qui finissent par se livrer aux confidences les plus intimes, tant il semble que l’on se confie mieux en s’écrivant.

Bienvenue dans ce tableau ludique et savant des changements qui ont bouleversé les habitudes érotiques du XXIe siècle.

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