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Abdellah Taïa : "Un pays pour mourir"

L’homosexualité et la sexualité d’une manière générale sont tabous dans la culture arabe. C’est ce que rappelle l’écrivain et cinéaste marocain Abdellah Taïa dans son nouveau roman. Un livre qui mêle des scènes impudiques, la révolte et une extrême sensibilité.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Paris, été 2010. Zahira, une prostituée marocaine en fin de carrière, est une femme généreuse malgré les humiliations et la misère. Son ami Aziz, sur le point de changer de sexe, est dans le doute. Mojtaba, un révolutionnaire iranien homosexuel qui a fui son pays, croise son chemin et loge chez elle durant le mois du ramadan. Allal, son premier amour, va quitter le Maroc pour la retrouver.

À travers des fragments de vie qui s’entrechoquent violemment les uns contre les autres, Un pays pour mourir suit ces émigrés, rêveurs et invisibles, dans leur dernier combat. Des destins fracassés au cœur d’un monde postcolonial où trouver sa vraie place, avoir une deuxième chance s’avère impossible.

Abdellah Taïa est né en 1973 à Rabat. Il a publié quatre romans au Seuil, traduits en Europe et aux USA, dont Le Jour du Roi (prix de Flore, 2010) et Infidèles (2012). Il a réalisé en 2014 un long métrage à partir de son roman L’Armée du Salut.

  (Abdellah Taïa : "Un pays pour mourir"© éditions Seuil)
 

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