Les agriculteurs réunionnais en rogne contre les importations
Il n’y a pas que dans l’Hexagone que les agriculteurs peuvent être confrontés à une sévère concurrence étrangère.
A La Réunion, les producteurs de la Plaine des Cafres dénoncent une importation massive de légumes en provenance de pays d’Afrique, ce qui les empêcherait d’écouler leur propre production. Du coup, pour liquider leurs stocks, certains d’entre eux ont gratuitement distribué des choux et des courgettes dans les embouteillages. Priscilla Ethève était en reportage sur place, elle a rencontré des agriculteurs en colère, comme Jean-Philippe Schimdt. Ce maraîcher ne pensait pas devoir écouler sa production de cette manière, mais il refuse de travailler à perte avec la coopérative : "On ne peut pas vendre un chou 30 centimes, jamais de la vie ! " Plus de 1.000 choux ont été distribués, une trentaine de caisses de courgettes également.
A la Réunion, comme dans les autres départements d’Outre-mer, le gouvernement a choisi d’étendre l’état d’urgence, déjà en place dans l’Hexagone. Et les premiers effets n’ont pas tardé à se faire sentir, avec une spectaculaire intervention du GIPN dans un appartement de Saint-Pierre, dans le sud de la Réunion. Une vingtaine d’hommes, cagoulés, armés, enfoncent la porte du logement, avant de le fouiller de fond en comble et, d’après le témoignage de la famille, de s’en aller sans davantage d’explications. "On leur a même proposé les clefs par la fenêtre mais non, ils ont continué à défoncer la porte " a raconté cette habitante au micro de Lyz Dumont pour Réunion 1ère. "Là, ils nous ont braqués avec les mitraillettes, menottés. Moi dans la chambre avec le petit, qui dormait heureusement. Ils ont fouillé, tout retourné l'appartement, mais comme il n'y a absolument rien, voilà ils sont repartis en disant "bonne nuit", c'est tout. Voilà l'état d'urgence, c'est tout ce qu'ils nous ont relaté ."
Selon certaines informations, l'opération s'est tenue dans le cadre du suivi de filières de radicalisation.
Et puis, il avait fait le "buzz" en Nouvelle-Calédonie et sur les réseaux sociaux. Triste nouvelle puisque le fameux bébé hippocampe né avec deux têtes au début du mois n’a pas survécu. Les employés de l’aquarium des lagons n’ont pas pu sauver ce qu’ils ont appelé une "spécificité de la nature".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.