En Nouvelle-Calédonie, des rumeurs trompent les habitants voulant se ravitailler

La Nouvelle-Calédonie fait face à des violences depuis le début la semaine et la rumeur s'invite dans la vie quotidienne.
Article rédigé par franceinfo, Outre-Mer La 1ère - Tessa Grauman
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
Difficile de s'approvisionner en Nouvelle Calédonie, après les émeutes, beaucoup de magasins ont été pillés et les files d'attente s'allongent à Nouméa. (DELPHINE MAYEUR / AFP)

Cette semaine le journal des outremers s'intéresse aux rumeurs qui courent en Nouvelle-Calédonie à la suite des violences, aux migrants haïtiens interceptés au large de la Guadeloupe et aux Réunionnais qui se mobilisent pour la sécurisation d'une route.

En Nouvelle-Calédonie, de nombreux magasins alimentaires ont été la cible des violences qui secouent le territoire. Beaucoup ont été détruits ou pillés. Résultat, les habitants cherchent désespérément à se ravitailler et se font avoir par de fausses informations sur les réseaux sociaux. 

Des migrants haïtiens interceptés

Au large de la Guadeloupe, 29 migrants haïtiens ont été interceptés mardi 14 mai 2024. Leur expulsion était programmée dès le lendemain et ils ont bénéficié in extremis d’un référé liberté, à 10 minutes du décollage de leur avion. Cette demande d’examen de leur situation par le tribunal administratif avait été formulée par un collectif d’avocats. Maître Prisque Navin, dénonce la façon dont ces migrants ont été traités à leur arrivée.
Les 29 migrants ont eu gain de cause, le tribunal administratif les a autorisés à faire valoir leur droit d’asile.

Sécurité routière à La Réunion

C’est la seule et unique route d’accès à la commune de Salazie, au nord-est de la Réunion. Problème, elle est régulièrement coupée par des glissements de terrain. Le dernier en date a eu lieu il y a une dizaine de jours. Lundi 13 mai 2024, un collectif de résidents en colère a distribué des tracts aux automobilistes afin de faire avancer les choses.

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