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Le "Nombril du monde" reste à Pougne-Hérisson

Utopie, délire et autodérision avec Pougne-Hérisson qui reste encore le "Nombril du monde", le "Carnaval de toutes les couleurs" au Mucem à Marseille et la "Route du rock" à Saint-Malo.
Article rédigé par Sandrine Etoa-Andegue
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (© "Nombril du monde")

Tous les deux ans depuis 1990, le conteur Yannick Jaulin invite le public avec délice et malice à venir à Pougne-Hérisson. Ce village rural de 400 âmes, situé dans les Deux-Sèvres, s'est autoproclamé " Le Nombril du monde".

 

"Souvent on parlait de Pougne-Hérisson à cause du nom, un nom improbable. Et on en parlait comme le trou du cul du monde!"

 

Le Nombril du Monde a son festival : une parenthèse folle où la parole est reine avec de l'art de rues, des contes et autres spectacles décalés, le tout, en musique.

 

Cette année, vous pouvez participer à la grosse gidouille, une nuit blanche itinérante : "cela va être une grande itinérance dans des granges aménagées en salles de spectacle" .

 

Le festival du Nombril du monde finit ce week-end mais son jardin sonore se visite jusqu'au mois d'octobre.

 

"Carnaval de toutes les couleurs" au Mucem à Marseille

 

Jusqu'au 25 août, le Mucem musée des civilisations de l'Europe et de la méditerranée de Marseille présente l'exposition "Le monde à l'envers". Voici une autre manière de découvrir les multiples facettes du carnaval : fête religieuse, rituel, refuge de l'imaginaire.

 

Un parcours ludique est décliné comme une parade géante avec des déguisements, des masques hauts en couleur et de drôles de personnages. Un véritable voyage de l'Italie au Brésil, de la Belgique au Maroc.

 

"Route du rock" à Saint-Malo

 

Tous les ans, François Floret, le directeur de la Route du rock répète non sans humour : "on est le festival qui va chercher la plus belle programmation du monde!"

 

L'excitante et alléchante programmation de cette 24e édition lui donne encore raison. Lui et son équipe se sont fait plaisir toujours dans le même esprit : "on défend depuis 24 ans les musiques dites "indé". On met donc beaucoup de cœur à mettre en place une programmation qui respecte ce que j'aime appeler l'ADN du festival".

 

Et le public devrait être encore plus nombreux que l'année dernière marquée par le concert habité de l'Australien Nick Cave, la tête d'affiche, les Anglais de Portishead et leur trip-hop sombre. Le premier album du groupe, le précurseur Dummy , fête ses 20 ans. Nostalgie encore vendredi soir avec le son new wave et planant de Slowdive, autre groupe anglais au succès confidentiel mais néanmoins culte des années 90.

 

A l'affiche également, pas mal de jeunes talents remuants, barrés, énergique et surtout les dernières pointures électro : de quoi faire bouger le Fort Saint Père jusqu'au bout de la nuit. Et, pour ne pas perdre les traditions, ce sera sous la pluie.

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