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Yves Rocher fidèle au Sommet de la Terre

Une centaine de chefs d'Etat ont fait le déplacement, dont François Hollande mais ni le président américain, ni ses homologues chinois et russe. Preuve de l'importance qu'ils accordent au sommet de la Terre
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

Le Sommet de Rio + 20 a ouvert ses portes aujourd'hui mais pas
dans l'enthousiasme

Le texte de la déclaration finale qui
fait l'objet d'âpres négociations entre les représentants de 193 pays parait
déjà manquer d'ambition. On est loin des objectifs de développement durable qui
devaient être clairement fixés pour la suite et pas du tout à la mesure des
enjeux

Il y a 20 ans le
groupe de cosmétiques Yves Rocher était l'une des 4 entreprises françaises
invitées au sommet de la Terre
. Il y est retourné aujourd'hui par le biais de
sa fondation que dirige Jacques Rocher, le fils du fondateur. Elle s'est donné
pour mission de planter des arbres pour lutter contre la déforestation.  Mais l'entreprise aussi a changé ses modes de
production. J'ai demandé à Stéphane Bianchi le directeur général du groupe s'il
ne s'agissait pas de green washing

 

British Airways
bataille contre la taxe carbone.

Le PDG  d'IAG qui est la holding qui chapeaute
British Airways et Iberia estime que la taxe carbone que l'Union européenne
applique depuis le premier janvier dernier met en péril des milliers d'emplois .
Et surtout qu'elle risque de déclencher une guerre commerciale. La nouvelle
législation européenne oblige les compagnies aériennes à acheter l'équivalent
de 15 % de leurs émissions de CO2 et ce pour financer la lutte contre le
réchauffement climatique. Mais 26 des 36 pays membres de l'organisation
internationale de l'aviation civile refusent de se soumettre à cette
obligation. Et certains comme la Chine n'exclut pas des représailles qui
pourraient poster sur les commandes d'Airbus.

 

Des difficultés en
vue pour le secteur de la construction

Coup sur coup
aujourd'hui, deux études font état des futures difficultés que le secteur de la
construction va rencontrer. La première émane d'Euler Hermès et elle montre que
sous le double effet de la conjoncture mais aussi de la disette budgétaire le
secteur de la construction doit s'attendre à une baisse d'activité en Europe
. Pour la France l'étude prévoit une baisse de la rentabilité des
entreprises de 3 % cette année pour un chiffre d'affaires quasiment stable.
Alors qu'en revanche, la croissance reste au rendez vous dans les pays
émergents, tirés par les besoins en logement mais aussi en infrastructures.
Mais il reste y compris à l'Ouest des relais de croissance selon Didier Moizo analyste chez Euler
Hermès

 

La Fédération du bâtiment est pessimiste pour cette
année

Elle prévoit un recul de l'activité de 2% et la perte de 35
000 emplois
. Sur les quatre premiers mois de 2012 les mises en chantier ont
baissé de presque 15 % dans le logement et de plus de 16 % dans le non
résidentiel c'est à dire les bureaux, les commerces ou les entrepôts. La FFB
s'inquiète du financement des projets des collectivités locales. Elle estime
qu'au meilleur des cas, il manquera de 1 à 5 milliards d'euros pour financer
leurs projets d'investissement
.  

 

Pessimiste de mise également chez les voyagistes  

Leur organisation professionnelle le Ceto constate que la
saison d'hiver, qui va de novembre à avril, a été mauvaise. Les ventes de
séjours à forfait sont en net recul par rapport à l'année précédente. 2,850
millions personnes sont parties l'hiver dernier et le chiffre d'affaires global
s'est monté à 2,240 milliards d'euros. L'été ne s'annonce guère mieux. A fin
mai, les réservations étaient en baisse de presque 4 et demi pour cent. Toutes
les destinations font les frais de ce recul, la France comme les moyens et long
courriers. A une seule exception la Sardaigne.

 

Le chiffrage des
besoins des banques espagnoles
 

Les deux cabinets d'audit mandatés par
Madrid pour étudier la situation des banques ont remis aujourd'hui leur
rapport. Ils arrivent tous deux à des conclusions proches. Pour l'Américain
Olivier Wyman, les besoins en capitaux vont de 16 à 62 milliards d'euros selon
les scénarios. Pour le cabinet allemand Roland Berger, il faudra entre 25 et 52
milliards d'euros selon les hypothèses retenues. C'est à partir de ce chiffrage
que l'Espagne va demander une aide à l'Europe pour recapitaliser ses banques
ébranlées par la crise immobilière.

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