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Traité budgétaire européen : le plaidoyer du premier ministre

Alors que les débats en vue de la ratification débutent à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a tenté de dissiper les craintes autour d'un traité qui divise jusque dans les rangs de la majorité.
Article rédigé par franceinfo
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 Sur le papier, le traité budgétaire européen
instaure la fameuse règle d'or. Celle ci vise à équilibrer les comptes publics
après deux années de crise dans la zone euro. Concrètement, le déficit
structurel de la France et des 25 Etats signataires ne devra pas dépasser
0,5% du produit intérieur brut, sous peine de sanctions. Le premier ministre
affirme que le traité n'impose aucune contrainte et qu'il ne met pas en danger
la souveraineté de la France. Un point de vu que ne partagent pas certains
économistes. Dans une tribune du quotidien le monde, 120 d'entre eux appellent
à dire non au traité budgétaire européen. Quels sont leurs arguments, Julie
Bloch Lainé?

Après l'Assemblée
nationale, les débats sur le traité budgétaire européen se poursuivront la
semaine prochaine au Sénat. La ratification doit intervenir avant fin octobre.

Faut-il couper les banques en deux?
Séparer les activités de dépôt des activités spéculatives?

C'était, souvenez-vous, l'un des
engagements de François Hollande pendant sa campagne, en réponse à la crise
financière. Depuis, le président attendait le rapport commandé par la commission
européenne sur le sujet. C'est chose faite. Ce rapport, dévoilé aujourd'hui, ne
préconise pas de couper les banques européennes en deux. Mais d'isoler les
activités à hauts risques, notamment celles liées aux titres et  produits dérivés, dans une entité séparée.
Pas question donc de renoncer à la banque universelle. Le rapport fait aussi des
recommandations sur la rémunération des patrons de banques. Reste à savoir si la commission
européenne suivra ces propositions.

Une grosse dizaine
d'industriels ciblés pour reprendre les hauts fourneaux de Florange

Selon le Monde, le
gouvernement a pris des contacts avec des aciéristes du monde entier, notamment
allemands, autrichiens et russes. Certains groupes asiatiques présents en
Europe, comme Tata Steel, feraient également partie de la short list. Le groupe Arcelor
Mittal, qui a officialisé hier la fermeture des derniers hauts fournaux
lorrains, a laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur. S'il y a
peu de chances de présenter un dossier ficelé d'ici deux mois indique l'expert
gouvernemental dans le Monde, il est possible d'identifier les industriels
potentiellement intéressés et d'obtenir ensuite un délai supplémentaire.

Et puisque l'on
parle de repreneur, personne ne s'est manifesté pour Technicolor.

Selon les
syndicats, aucune offre n'a été déposée pour reprendre la dernière usine du
groupe français de matériel de télécommunications à Angers. La date limite
était fixée à hier. Le tribunal de Nanterre doit se prononcer sur la
liquidation le 11 octobre. 351 salariés sont concernés.

Pas de
licenciements contraints chez Corsair.

La compagnie
aérienne et sa maison mère TUI France ont réussi à boucler leurs plans de
départs volontaires. 850 salariés -en tout- étaient concernés. Le plan de
restructuration, mis en œuvre depuis deux ans, a pour objectif de restaurer la
rentabilité de Corsair.

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