Medef : que va-t-il se passer maintenant?
Quatre candidats se sont déjà déclarés. Il y a Pierre Gattaz, le patron du groupe des fédérations industrielles. Geoffroy Roux de Bézieux, qui dirige l'opérateur de
téléphonie Virgin mobile. Jean-Claude Volot, ex-médiateur des relations
inter-entreprises. Thibault Lanxade, président patron de la PME Aqoba
Deux autres candidats sont
également pressentis.
Patrick Bernasconi, patron de la
Fédération des travaux publics. C'est lui qui a négocié au nom du Medef
l'accord sur la sécurisation de l'emploi. Et puis Fréderic Saint Geours, qui
dirige la puissante Union des industries et métiers de la métallurgie. Il vient
de lâcher certaines de ses fonctions chez PSA Peugeot Citröen. Certains en
déduisent qu'il serait sur le point de présenter sa candidature.Qui parmi eux serait susceptible d'emporter
la bataille, de devenir Le patron des patrons? La réponse de Bernard Vivier,
directeur de l'Institut supérieur du travail.
Autre titre de
l'actualité, l'intervention de François Hollande ce soir à 20h15 sur France 2.
Malmené dans les
sondages, le chef de l'Etat aura 45 minutes pour rassurer les français,
notamment sur les questions économiques.
Baisse du pouvoir d'achat, hausse du chômage, fermetures d'entreprises. Un
exercice difficile, avec peu d'annonces attendues. Si ce n'est, peut-être, sur
la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros. Aujourd'hui,
François Hollande ne sait plus comment appliquer cette mesure promise lors de
sa campagne électorale. Elle a déjà été retoquée à deux reprises. Le président
doit trouver une porte de sortie, Julie Bloch Lainé.
En bref, la Banque de France a vu son bénéfice net
doubler.
Il a atteint 3,1
milliards d'euros l'an dernier, son plus haut niveau historique. C'est une
bonne nouvelle pour l'Etat, qui est son unique actionnaire. L'une des raisons,
c'est que la Banque de France a profité des mesures monétaires exceptionnelles
adoptées par la Banque centrale européenne pour soulager les tensions dans la
zone euro.
CNP Assurance est
rattrapé par la crise chypriote.
L'assureur français
pourrait perdre plusieurs millions d'euros dans le cadre de la restructuration
des banques chypriotes. C'est ce qu'affirme la Lettre de l'Assurance. Interrogé
par le site internet, un porte-parole de CNP a confirmé que la crise aurait un
impact sur ses comptes, mais sans l'évaluer. CNP Assurances est présent depuis
2009 sur l'île méditerranéenne. Le titre a perdu 1,8% ce soir à la Bourse de
Paris.
A Chypre,
justement, les banques ont rouvert dans le calme ce matin.
Il n'y a pas eu de
mouvement de panique. Les mesures pour limiter les mouvements de capitaux
pourraient être levés d'ici un mois annonce le gouvernement chypriote. Ce
dernier va également enquêter sur d'éventuels actes criminels qui pourraient
être à l'origine de la débâcle du système bancaire.
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