Inventées il y aune 30 aine d'années, les imprimantes 3D sont capables de fabriquer un objetrigide en trois dimensions. Exemple : une clef à molette. Vous modélisez son image en 3D sur ordinateur, vous lancez l'impression. Au lieu d'envoyerde l'encre, comme le ferait une imprimante classique, la machine va propulserdes couches successives de résine, ou bien de métal, de céramique ou de béton.Jusqu'à l'obtention d'une clef à molette, aussi parfaite et utilisable quel'original.Jusqu'àil y a peu, les imprimantes 3D servaient surtout à fabriquer des prototypes. C'est vrai. Mais elles se sonttellement perfectionnées, que désormais, certains industriels utilisentdirectement les objets produits. C'est le cas de Boeing pour des pièces d'avions. Aux Etats-Unis, leprésident Barack Obama en est persuadé. L'impression 3 D va révolutionner l'Industriea-t-il affirmé en février.Si onparle aujourd'hui de ce sujet, c'est que le seul fabricant françaisd'imprimantes 3D vient d'être racheté. Il s'agit de lasociété Phidias créée en 2007. Son créateur a passé plusieurs années chez lenuméro 1 du secteur, l'entreprise américaine 3D, avant de revenir en France, decréer son entreprise et de mettre au point une technique d'impression unique.17 machines ont déjà été vendues. Et 1 million de chiffre d'affaire réalisél'an dernier. Ce matin, le groupe français Gorgé, spécialisé dans les robotsindustriels, a acquis la quasi-totalité du capital de la société Phidias pourla développer. Les débouchés sont énormes affirme Raphaël Gorgé, PDG du groupeGorgé.Et Raphaël Gorgé,PDG du groupe Gorgé, cite également les marchés de la joaillerie et de laformule 1 comme secteur d'avenir pour l'impression 3D. Ce soir, le ministre duredressement productif, Arnaud Montebourg, salue l'acquisition de la sociétéPhidias par un groupe français.Orange recapitalise sa filiale Dailymotion.L'opérateur vainjecter 30 à 50 millions d'euros dans la plateforme de vidéo en ligne que legéant Yahoo a tenté d'acheter il y a quelques semaines. Orange veut aiderDailymotion à rattraper son retard face à la concurrence avant de lui chercherun nouveau partenaire à l'automne prochain.La valse des PDG sepoursuit chez SFR.Déjà cinq enl'espace d'un an. Le groupe Vivendi vient de nommer Jean Yves Charlier à latête de l'opérateur en remplacement de Stéphane Roussel. SFR doit engager unplan de restructuration. 1120 postes doivent être supprimés.PSA annoncel'ouverture d'une négociation sur la compétitivité.Ce sera à partir du29 mai. Après avoir engagé un vaste plan de restructuration, 11.200 postessupprimés et fermeture de l'usine d'Aulnay sous Bois, le constructeurautomobile entend désormais discuter avec les syndicats. Il s'agit d'engagerles salariés, individuellement et collectivement dans la vision stratégique etles projets d'avenir de l'entreprise affirme la direction.Le scandale autourde la viande de cheval fait une première victime collatérale. Le fabricant de lasagnes Fraisnordans le Pas de Calais vient de mettre la clef sous la porte. La société, quin'était nullement impliquée dans la fraude, a progressivement perdu tous sescontrats à l'export. Sa production a chuté de 60%. Une centaine de salariés se retrouvesur le carreau.La lutte européenne contre les paradis fiscaux reste au point mort.Commeon pouvait s'y attendre, le sommet de l'Union européenne a accouchéd'une souris en matière de lutte contre l'évasion fiscale. L'Autriche et le Luxembourg, quipratiquent le secret bancaire, refusent de se convertir à l'échange automatiquede données tant que la Suisse et d'autre pays qui ne font pas partie del'Union, ne sont pas soumis aux mêmes standards. Un éventuel accorda donc été reporté à la fin de l'année Quentin Dickinson.Pas d'avancée, donc, surla lutte contre l'évasion fiscale, pas d'avancée non plus sur la question de laréduction de la facture énergétique du fait d'intérêts antagonistes.