Les catastrophes naturelles coûtent de plus en plus cher aux assureurs
Inondations dans le Sud-Ouest, averse de grêle dans le vignoble
bourguignon, tempête Dirk en Bretagne. Le coût des sinistres dus aux
intempéries, auquel il faut ajouter les accidents du quotidien, a atteint un record historique l'an dernier affirme Bernard
Spitz, président de la FFSA.
Malgré le coût
extrêmement élevé des catastrophes naturelles, le chiffre d'affaire des
sociétés d'assurances a progressé de 4% l'an dernier. La principale raison,
c'est le petit retour en grâce de l'assurance-vie. Après une année 2012
désastreuse, les versements ont été supérieurs aux retraits en 2013, ce qui a
généré une collecte nette de près de 11 milliards d'euros. Les explications de
Philippe Crevel, secrétaire général du cercle des épargnants.
Et selon
l'économiste Philippe Crevel, la santé de l'Assurance vie reste malgré tout
fragile. Avec 11 milliards de collecte nette en 2013, on reste très loin des
niveaux enregistrés dans les années 90 - 2000 où cette collecte pouvait
atteindre entre 30 et 50 milliards d'euros.
Deux résultats de
sociétés françaises à retenir ce soir.
Le groupe LVMH, numéro
un mondial du luxe, a signé un nouveau record de ventes. Près de 30 milliards
d'euros l'an dernier, en hausse de 4%. Et puis le groupe Areva.
Près de 10 milliards de chiffre d'affaire en 2013, en progression de 3,8% grâce
à ses activités nucléaires. Les ventes de sa division énergies renouvelables
ont en revanche chuté de 30% en raison d'une baisse des commandes.
Bercy conteste les
chiffres sur les investissements directs étrangers.
La CNUCED
mélange-t-elle les choux et les carottes quand elle calcule les flux
d'investissements internationaux qui circulent à travers le monde? Dans son
rapport annuel publié avant hier, cet organisme des Nations Unies affirme que
la France n'a accueilli que 5,7 milliards de dollars d'investissements
étrangers directs en 2013. Soit une baisse gigantesque de 77% sur un an! Un chiffrage que
tente de relativiser le ministère de l'économie et notamment la ministre du commerce
extérieur, Nicole Bricq.
François Hollande
réunira le 17 février un conseil stratégique de l'attractivité au
Taux d'emploi des
seniors : Paris doit faire mieux selon l'OCDE
En France, la
situation des travailleurs de 55 à 64 ans reste toujours précaire. En 2012, moins de
la moitié d'entre eux avait un emploi, 44,5% très précisément contre 48% en
moyenne en Europe, et même 54% dans les pays de l'OCDE. Dans un rapport
présenté aujourd'hui, l'Organisation de coopération de développement économique
invite la France à lever les obstacles. Elle suggère par exemple de revoir les
dispositifs d'assurance
chômage spécifiques aux seniors ou bien
de rendre moins attractif le dispositif de rupture conventionnelle en
fin de carrière.
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