Le groupe EADS supprime près de 6000 emplois en Europe

Quatre pays sont concernés : l'Allemagne, l'Espagne, l'Angleterre
et la France. La France, qui selon des sources syndicales, perdrait entre 1000
et 1700 postes. Le détail des coupes doit être annoncé officiellement dans les
minutes qui viennent.

Pourquoi le groupe
EADS, qui gagne plein d'argent, restructure massivement une partie de ses
activités?

C'est vrai que le
groupe ne connaît pas la crise. Son chiffre d'affaire ne cesse de progresser et
son carnet de commandes est plein à craquer pour les années à venir. Sauf que
cette bonne santé, le groupe la doit à Airbus, sa filiale aéronautique civile.
Elle génère à elle seule 80% des ventes. En revanche, les activités militaires
et spatiales dans lesquelles travaillent 40.000 salariés, sont moins rentables.
D'où la volonté d'EADS de réduire les coûts en fusionnant ces activités, en
fermant certains sites, et en supprimant 5800 postes en Europe. Une situation
qui d'ailleurs ne touche pas qu'EADS affirme Loïc Tribot La Spière, du Centre
d'étude et de prospective stratégique.

Les syndicats
dénoncent une course à la rentabilité financière du groupe EADS.

L'Europe avance sur
la question des travailleurs détachés.

La France se dit
satisfaite après la réunion entre les 28 ministres du travail à Bruxelles. L'avancée
essentielle, c'est que chaque pays membre obtient le droit de contrôler comme
il l'entend les entreprises qui emploient des travailleurs détachés. Ils
pourront demander autant de documents qu'ils le souhaitent à ces sociétés. C'était
une demande de Paris. En opposition par exemple au Royaume Uni et certains pays
de l'Est qui n'étaient pas favorables à des contrôles aussi poussés au nom de
la libre circulation des travailleurs en Europe.

La croissance
française un peu meilleure au quatrième trimestre.

C'est ce que
prévoit la banque de France. Elle a relevé sa prévision à 0,5% pour les trois
derniers mois de l'année contre 0,4% prévus auparavant. Motif : la production
et les livraisons ont nettement progressé en novembre dans tous les secteurs de
l'industrie française.

Berlin poursuit sa métamorphose .

Un quart de siècle après la chute du
Mur, la capitale allemande connaît une remontée économique spectaculaire. Après
avoir séduit de nombreux jeunes pour sa vie nocturne et bon marché, la ville
est en train de changer de visage, à vitesse grand V. Berlin attire toujours
les jeunes, mais aussi les touristes et les emplois, Lise Jolly.

Internet mobile 4G
: la guerre des prix a bien commencé.

Bouygues Télécom
n'a pas tardé à réagir aux annonces de Free. L'opérateur annonce
qu'il va lui aussi inclure la 4G, l'internet mobile très haut débit, dans tous
ses forfaits 3 G. Sans surcoût ni
engagement supplémentaires. Orange et SFR ne se sont pas encore manifestés.