Le gouvernement n'a pas réussi à inverser la courbe du chômage en 2013
Le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A, c'est à dire sans aucune
activité, est reparti à la hausse en décembre. +0,3%. Cela représente un
peu plus de 10.000 demandeurs supplémentaires sur un mois. Et près de
178.000 sur l'ensemble de l'année.
Pas d'inversion de
la courbe du chômage, donc, même si le ministère du travail évoque un net
mouvement d'amélioration en 2013.
Si l'on regarde
trimestre par trimestre, l'augmentation du nombre de chômeurs a effectivement
ralenti. Les jeunes de moins de 25 ans sans aucune activité sont moins nombreux
aujourd'hui qu'en début d'année. Et la situation tend à s'améliorer pour les
adultes entre 25 et 50 ans. En revanche, et c'est très inquiétant, la situation
s'est détériorée pour les chômeurs de longue durée. Le nombre de ceux qui
pointent à Pole emploi depuis plus de deux ou
trois ans a augmenté de 18%. Les actions mises
en place par le gouvernement vont elles changer la donne en 2014? Elles vont y
contribuer répond Eric Heyer, économiste à l'Observatoire français des
conjonctures économiques.
Dans un communiqué,
le Medef appelle de nouveau le gouvernement à alléger les charges et les
contraintes qui pèsent sur les entreprises.
Dans ce marché de
l'emploi très déprimé, les activités de Recherche et Développement ne sont pas
épargnées.
Les centres de
R&D ont supprimé plus d'emplois en 2013 qu'ils n'en ont crée. Ce qui
n'était pas arrivé depuis longtemps selon les chiffres publiés par
l'Observatoire de veille Trendeo. Le plus inquiétant, c'est que ces
destructions d'emplois ont touché des secteurs de Recherche et
développement stratégiques comme l'ingénierie,
l'aéronautique et le spatial, le logiciel ou l'automobile. C'est l'une des
conséquences du déclin de l'industrie estime David Cousquer, fondateur de
Trendeo.
Et toujours selon
l'Observatoire Trendéo, il y a eu 263 fermetures de sites industriels l'an
dernier en France pour 124 ouvertures.
La catastrophe de
Fukushima pèse toujours sur l'économie japonaise.
L'an dernier, le
déficit commercial du Japon a explosé de 65%. Il atteint désormais l'équivalent
de 82 milliards d'euros. Un record qui constitue une bien mauvaise nouvelle
pour le gouvernement de Shinzo Abe, Frédéric Charles.
Et le déficit commercial japonais devrait encore s'aggraver au premier
trimestre 2014.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.