Le chômage continue d'augmenter fortement
Fin octobre, la France métropolitaine comptait 3,1
millions de demandeurs d'emplois en catégorie A. C'est à dire sans aucune
activité. C'est 45.500 personnes de plus qu'au mois de septembre. Soit une
hausse de 1,5%. Ces mauvais
chiffres correspondent à la situation dégradée du marché du travail explique
Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.
En tenant compte
des DOM, et de l'ensemble des catégories, le nombre de demandeurs d'emploi en
France s'élève à 4,8 millions de personnes. Le ministre du travail Michel Sapin reste optimiste.
Aujourd'hui, les mesures du gouvernement, mises en place depuis quelques mois
ou en cours de négociation, n'ont pas encore produit leurs effets. Mais elles
permettront d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année prochaine
dit-il. Sur ce point, les prévisions de l'OCDE
ne sont guère rassurantes. Selon l'Organisation de coopération et de
développement économiques, la croissance de la France en 2013 ne devrait pas
dépasser 0,3%. C'est un demi-point de moins que la prévision française. Un pourcentage bien insuffisant pour espérer enrayer
la hausse du chômage.
L'OCDE salue en
revanche l'accord entre la zone euro et le FMI sur la Grèce.
Et elle n'est pas
la seule. Pour François Hollande, il va permettre de lever tous les doutes sur
l'avenir de la zone euro. La nuit dernière, les créanciers de la Grèce se sont mis
d'accord pour ramener la dette publique d'Athènes à 124% du produit intérieur
brut d'ici 2020. Cela représente un allègement de 40 milliards d'euros. Pour de
nombreux analystes, cet accord va permettre à la Grèce de disparaître des écrans
radars l'année prochaine, du moins jusqu'aux élections allemandes à l'automne.
Auchan aime la
Russie et les russes le lui rendent bien.
Dix ans après son
arrivée en Russie, le succès est au rendez-vous pour le distributeur français. Auchan
a ouvert près de 130 magasins à travers le pays sous divers format. Aujourd'hui,
la Russie représente son deuxième marché après la France, avec un chiffre
d'affaire estimé à 7 milliards d'euros. A Moscou, Marc Crépin.
L'arrivée de
Renault en Chine se précise.
La marque au
losange devrait construire sa première usine en Chine. Un changement de
stratégie pour Renault qui pendant des années a laissé le marché chinois à son
partenaire japonais Nissan. Le constructeur français espère produire 150.000
voitures par an à Wuhan dans le centre du pays. Mais le projet est loin d'être
finalisé. Reste encore à obtenir l'aval du gouvernement chinois. Il
n'interviendra qu'après les résultats de l'étude d'impact sur l'environnement. A
Pékin, les précisions de notre correspondant Philippe Reltien
Renault qui
envisage aussi de construire une usine d'assemblage au Venezuela. Un site d'une
capacité de 30.000 véhicules.
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