Le chiffre du jour : 5 milliards
Ces économies
sont nouvelles car elles viennent s'ajouter à celles déjà programmées depuis
l'été dernier. Le Premier ministre vient de fixer les objectifs dans une lettre
envoyée à chaque ministère. En toile de fond,
il s'agit bien sûr de continuer à réduire le déficit des comptes publics,
Florent Guyotat.
Et en matière de
budget, le journal les Echos révèle une autre information. Matignon souhaite
raboter les niches fiscales à hauteur de 5 % l'année prochaine.
Un nouveau tour de
vis donc, dans un contexte économique toujours ralenti.
Les indicateurs
publiés aujourd'hui ne sont pas de nature à remonter le moral. Le déficit du
budget de l'Etat s'est aggravé de 300 millions au mois de janvier. La
principale raison, c'est que les ménages ont moins consommé. Il y a donc une
baisse des recettes générées par la TVA. Et puis pas de
miracle à attendre du côté de la croissance. Selon la Banque de France, elle ne
devrait pas dépasser 0,1% au premier
trimestre.
Nouveau déboire pour la raffinerie
Pétroplus de Petit Couronne et pour le gouvernement.
L'un des repreneurs potentiels vient
de jeter l'éponge. Il s'agit de la société égyptienne Arabiyya Lel Istitmarat,
dont l'offre avait été publiquement soutenue par le ministre du redressement
productif, Arnaud Montebourg. Si l'investisseur égyptien a reculé, c'est parce
que le dossier est très complexe et que la prise de risque reste difficile à
évaluer explique Michel Billard de la Motte, représentant de la société égyptienne
en France.
Michel Billard de la Motte, le
représentant de la société Arabiyya Lel Istitmarat qui a donc jeté l'éponge
dans le dossier Petroplus de Petit Couronne. Le tribunal de commerce de Rouen
se prononcera le 16 avril sur les trois offres encore en lice.
Les ventes de plats
cuisinés à base de bœuf s'écroulent.
Conséquence du
scandale autour de la viande de cheval. Selon l'Institut
Nielsen, qui compile les sorties de caisses de la quasi totalité des grandes
surfaces, les français ont franchement boudé les plats surgelés ou frais
contenant du bœuf, et dans une moindre mesure les raviolis en boite. Le chiffre
d'affaire de ce marché a été pratiquement divisé par deux lors des deux
premières semaines qui ont suivi la révélation du scandale. Et selon Sébastien
Monard, analyste chez Nielsen, la crise de confiance des consommateurs pourrait
bien durer.
Première sanction
pour l'Italie après les élections législatives.
La note souveraine
du pays vient d'être abaissée d'un cran par
l'agence de notation Fitch. Elle passe de A- à BBB+. Motif : l'Italie a enregistré la
plus forte récession au dernier trimestre 2012 en Europe. Or, l'incertitude
politique actuelle représente un choc supplémentaire pour l'économie réelle
affirme l'agence de notation.
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