Cet article date de plus de treize ans.

La croissance française revue en baisse

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Franceinfo (Franceinfo)

La Commission européenne revoit en baisse la croissance française

Selon les données qui ont été publiées aujourd'hui par Eurostat, la croissance française n'atteindra pas 1,8 % cette année comme c'était prévu. Bruxelles table maintenant sur un maximum de 1,6 % et ce en raison de coup de frein du troisième trimestre qui devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année. Ce qui va immanquablement avoir des conséquences sur les finances publiques, et notamment sur le déficit, à moins que le gouvernement ne décide d'un nouveau plan de rigueur

L'analyse de Alexander Law le chef économiste de Xerfi

Les banques centrales volent au secours des banques

C'est ce que l'on appelle une opération concertée. Elle associe la Réserve fédérale américaine, la banque centrale européenne, la Banque d'angleterre la Banque du Japon et la banque nationale suisse. Elles ont décidé de prêter des dollars à court terme aux établissements bancaires qui en feront la demande et ce, pour réduire le risque de manque de liquidités. La décision a immédiatement soulagé le cours de bourse des banques.

Christine Lagarde enfonce le clou

La directrice générale du fonds monétaire international a affirmé aujourd'hui que les économies occidentales sont plongées dans un cercle vicieux. Elle estime que les atermoiements des politiques européennes aggravent la situation et les appelle à faire front commun pour éviter la récession. Et elle demande, une fois de plus, que les banques européennes soient recapitalisées.

Même son de cloche à la Banque mondiale. Son président Robert Zoellick estime que le monde est entré dans une nouvelle zone de danger et que les grandes puissances que sont l'Europe, le Japon et les Etats-Unis doivent assumer leurs responsabilités.

La banque suisse UBS perd deux milliards de dollars à cause d'un courtier

C'est une affaire de plus pour l'UBS qui a visiblement du mal à se sortir de ses difficultés. Engluée dans la crise des subprimes, la banque suisse avait été mise en cause pour avoir du donner des noms de fraudeurs américains au fisc des Etats-Unis. Sans parler des scandales de salaires mirobolants et autres très grasses primes d'arrivée et de départ. L'établissement a annoncé ce matin qu'il avait perdu deux milliards de dollars à cause d'un trader. Parallèlement, un homme a été arrêté aujourd'hui à Londres dans le cadre de cette affaire.

Après Nick Leeson qui a fait sauter la vénérable banque anglaise Barings et Jérôme Kerviel qui a fait perdre cinq milliards d'euros à la société générale, une telle affaire n'est possible qu'avec des complicités internes selon ce responsable de la surveillance de la salle des marchés d'un groupe bancaire. Il préfère rester anonyme mais il explique à Patrick Lelong les deux hypothèses

...

Hermes va pouvoir s'organiser pour contrer LVMH

Le groupe de luxe familial vient de recevoir l'autorisation de la justice pour regrouper les actions de la famille sans avoir à lancer d'OPA sur le reste du capital. La holding familiale regroupera un peu plus de la majorité des actions. Eloignant ainsi le risque de voir la maison tomber aux mains de Bernard Arnault. Le propriétaire de LVMH avait pris 17 % du capital d'Hermès par surprise à l'automne dernier. Il est depuis monté à 21 %. Cette dispense d'OPA était contestée par l'association des petits porteurs qui espérait pouvoir tirer parti de la hausse du cours qui a pris 67 % depuis janvier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.