Dans ce contexte, le gouvernement indiqueavoir posé deux exigences. La première, c'est que le groupe investisse 150millions d'euros sur l'activité froide, celle qu'il compte conserver. Ladeuxième, c'est qu'il accepte de céder la partie chaude à un repreneur, c'est àdire les hauts fourneaux. 550 salariés sont concernés. Si la partie s'annoncedifficile, c'est que le groupe Arcelor Mittal a déjà refusé ce type deconcessions sur d'autres sites, notamment à Liège en Belgique. A Bruxelles, lesprécisions de Pierre BenazetEn France, ladirection du groupe Arcelor devrait préciser ses projets pour le site deFlorange lors d'un comité extraordinaire d'entreprise lundi.La justice retoquele plan social de ConforamaLe motif économiqueest validé mais la direction va devoir revoir sa copie sur la forme, jugéeinsuffisante par le tribunal de grande instance de Meaux. Confirmé en mai, leplan social de Conforama prévoyait la suppression de près de 290 postes auservice après vente du groupe.Toujours dansl'actualité sociale, Goodyear retire son plan de départ volontaireAprès huit mois dediscussions, la direction affirme n'avoir trouvé aucun accord avec lessyndicats. Un retour àun plan social avec licenciements "est une options parmi d'autres"indique le directeur général de Goodyear Dunlop France.Quelles leçonspeut-on tirer du succès de la Logan? Alors que lemondial de l'auto ouvre ses portes dans un climat fort pessimiste, sur fond dechômage partiel et de fermetures d'usine, un ouvrage à paraitre mi-octobrerevient sur l'incroyable success story de la Logan. Huit ans après sonlancement, la voiture low cost à 5000 euros conçu par Renault-Dacia s'estvendue au-delà de toutes espérances. 2 millions d'exemplaires à ce jour. Leconstructeur a su prendre le contre -pied de la logique dominante qui pousse àla fabrication de voitures plus perfectionnées. Cette stratégie rested'actualité selon Bernard Jullien, co-auteur de l'Epopée Logan." L'EpopéeLogan ", éditions Dunod. Sortie en librairie à la mi-octobre.Avec la crise, lesfrançais désertent les restaurants.Depuis le début dumois de juin, les restaurateurs sont confrontés à une chute massive de lafréquentation. De 8 à 20% selon les cas d'après une étude du cabinet GiraConseil. Le décrochage a touché d'abord les petites et moyennes agglomérationsavant de s'étendre à Paris début septembre. Cette baisse de fréquentation, quiest liée au contexte économique, est qualifiée d'historique par Bernard Boutboul,directeur de Gira Conseil.Un jour avant laFrance, l'Espagne dévoile son projet de budget pour 2013.Il s'agit sanssurprise d'un budget de crise, marqué par l'austérité. La réduction des dépenses est privilégiéepar rapport aux hausses d'impôts. Une réforme dusystème de retraites va être engagée d'ici la fin de l'année. Le projet dubudget espagnol introduit également un nouvel impôt sur les gains deloterie, qui seront taxés à hauteur de 20% dès qu'ils dépasseront 2.500 euros.