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Un baiser lesbien qui vous fait expulser de Facebook

Une journée sur les réseaux sociaux, en compagnie d'Erwann Gaucher. A la Une ce mardi : Un baiser lesbien qui vous fait expulser de Facebook.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
  (© Capture d'écran)

Qui n’a jamais été tenté de jeter un petit coup d’oeil sur la situation de couple de ses amis sur Facebook ? Qui n’a pas cherché à savoir si tel ou tel collègue est célibataire ou marié ? On a tous fait ça depuis que Facebook existe !

Et bien le réseau social est sur le point de nous faciliter la vie avec la mise en place d’un nouveau bouton : “ask”, “demander”. Il permettra ainsi aux membres de Facebook de demander aux utilisateurs qui ne l’ont pas indiqué s’ils sont mariés, en couple, fiancés, séparés ou sous le régime du célèbre “c’est compliqué” inventé par Facebook.

 

 

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Mais comme souvent avec Facebook, cette nouvelle fonctionnalité n’est pas si simple qu’elle paraît ?

Quand un réseau social utilisé par plus d’un milliard de personnes lance une nouvelle fonctionnalité, il y a toujours un enjeu derrière.

Ici, ce sont les fameuses données personnelles. Avec ce bouton, Facebook va se servir de ses membres pour pousser ceux qui étaient restés discrets sur leur vie de couple à en dire plus.

Un renseignement que le réseau social exploite bien sûr et qui vaut de l’or pour les publicitaires qui ont dépensé 7 milliards de dollars  sur ses pages en 2013. Plus Facebook en sait sur nous, plus son chiffre d’affaires de pub augmente, c’est tout simple.

Pendant ce temps, l’Iran continue d’entretenir des rapports étonnants avec un autre réseau social Twitter

Depuis plusieurs années, Twitter et le pouvoir iranien se livrent à un étrange tango : deux pas en avant, un pas en arrière.

Comme la plupart des sites web, Twitter est censuré en Iran, depuis 2009. Mais cela n’empêche pas le Premier ministre Hassan Rouani d’avoir un compte qu’il utilise très régulièrement.

En septembre dernier, on en avait parlé dans cette chronique, c’est même sur Twitter que le Premier Ministre iranien et Barack Obama avaient publiquement échangé, après 34 ans d’embargo diplomatique entre les deux pays.

 

Et ces derniers jours, l’Iran étonne encore, puisque l’équipe de football iranienne se lance sur Twitter

Une arrivée saluée par Jack Dorsey, le fondateur de réseau social, mais aussi par le ministre des affaires étrangères iranien, Javad Zarif qui a tweeté une photo de l’équipe.

Une opération de communication bien sûr, à trois semaines de la Coupe du Monde de foot, et un signe de la relation compliquée entre le réseau social et le pouvoir iranien qui tente régulièrement de s’y faire une image plus ouverte. Sauf pour les 76 millions d’Iraniens qui n’ont toujours pas le droit d’accéder au réseau.

Facebook a suspendu le compte d’une italienne pour une photo pourtant anodine

Carlotta Trevisan, c’est le nom de cette italienne de 28 ans qui a vu son compte Facebook suspendu pour avoir posté une photo ne respectant pas ses règles de la nudité et de la pornographie.

Pourtant, la photo en question n’était qu’un simple baiser de la jeune femme avec une autre femme, arborant les couleurs arc-en-ciel de la défense des droits homosexuels.

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Du côté de Facebook, on explique qu’il s’agissait d’une erreur dans les très nombreux contenus signalés comme inconvenants par les autres membres du réseau.

Quand on sait que l’Italie a récemment été classée comme l’un des 10 pays européens respectant le moins bien les droit des homosexuels, on comprend comment la censure de Facebook s’adapte imperceptiblement aux usages dans chaque pays. Quitte à censurer un simple baiser entre deux femmes

 

 

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