Les gendarmes diffusent un hoax sur Facebook... et assument
Jeudi, pendant que les syndicalistes défilaient dans les rues pour défendre les droits des salariés, EELV a lancé un blog pour "dénoncer les abus fréquemment rencontrés lors des recherches d'emploi". Pour ça, le parti a publié de nombreux témoignages en photos... Des témoins, dont des élus, qui se sont mis en scène avec un carton sur lequel ils ont inscrit la pire question entendue lors d'un entretien d'embauche...
Et ça donne quoi ? Et bien, à l'un on a proposé de
, à une autre on a essayé de savoir s'il elle portait des
. Il y a aussi celui à qui on a demandé s'il était prêt à renoncer à sa vie sociale pour son
. Autant d'exemples à retrouver sur on vous contactera .
Les gendarmes alimentent la rumeur sur les réseaux sociaux
Forces de l'ordre et réseaux sociaux ne font pas toujours bon ménage. Après l'opération de communication ratée de la police new-yorkaise sur Twitter la semaine dernière, c'est au tour de la Gendarmerie nationale de se prendre les pieds dans le tapis en France.
Mardi, sur ses comptes officiels, nos amis de la maréchaussée ont posté une liste de signes que laisseraient les cambrioleurs "lors de leurs repérages, sur la façade, le portail, la boîte aux lettres ou un endroit visible à l'extérieur des habitations". Ainsi, une croix sur un cercle signifierait qu'il vaut mieux passer son chemin, un trait simple qu'il n'y a rien à cambrioler et un triangle qu'une femme habite seule. Des indications qui, si elles étaient déchiffrées à temps, permettraient aux citoyens d'être prévenus d'un vol imminent.
Problème, il s'agit en fait d'un hoax, une rumeur, qui a notamment servi à stigmatiser la communauté des "gens du voyage" depuis plusieurs années, explique le journaliste David Perrotin, sur metronews.fr , citant un spécialiste des légendes urbaines.
Cette liste de signe a été "partiellement vraie à la fin du 19e siècle et au début du 20e" mais n'est plus du tout d'actualité même si certains sites d'extrême droite n'hésite pas à s'en servir régulièrement.
Une boulette qui ne semble pas perturber le service de communication de la Gendarmerie nationale, qui n'a pas supprimé les messages postés, pourtant partagés plusieurs dizaines de milliers de fois.
La transparence totale d'un élu suisse
Balthasar Glättli, le chef du groupe des Verts au Parlement suisse, proteste contre l'extension de la durée légale obligatoire durant laquelle les entreprises de télécommunications de son pays stockent les données permettant de savoir où un téléphone mobile a été utilisé et qui était l'interlocuteur d'un appel, d'un SMS ou d'un mail.
Pour mettre en évidence les dangers d'une telle mesure, Balthasar Glättli a donc décidé de rendre publiques les données de son portable sur les six derniers mois... Tweets, statuts Facebook, appels entrants et sortants... Tout est renseigné sur une carte interactive mise en ligne et permet de tracer notre homme jour par jour. Effrayant.
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