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Brahim Naït-Balk : "Le footballeur homo doit être visible dans les structures classiques"

SOS Homophobie entame une grande campagne sur l'homophobie dans le sport auprès notamment de professeurs d'EPS. La lutte contre l'homophobie commence à l'école, rappelle Brahim Naït-Balk, entraineur du Paris Football Club Gay et auteur de l'ouvrage Un homo dans la cité.
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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C'est dès l'école qu'il faut faire passer le message auprès
des élèves mais aussi des éducateurs. Le Paris Football Club Gay va fêter ses
dix ans en décembre 2013 et fait énormément de sensibilisation. "Aujourd'hui,
il faut aller plus loin. Il y a vraiment besoin d'alerter les enseignants, les
éducateurs, de façon à ce qu'il fasse un travail pédagogique auprès des enfants
",
explique Brahim Naït-Balk. Dans le sport, il y a un vocabulaire naturel dont on
ne se rend pas compte qu'il est discriminatoire.

Certains sports portent une image de virilité et une
personne homo n'a pas du tout sa place dans l'équipe et dans le club, car il ne
colle pas à l'image de ces sports, explique Brahim Naït-Balk. "Le
football est le sport numéro un en terme d'homophobie et c'est un véritable
problème. Pourtant, il y a des sports où cela se passe bien.
"

"Que l'on soit homo c'est une chose, mais sur le
terrain on ne peut pas l'exprimer. J'ai énormément joué au football dans les
clubs amateurs et on n'a pas intérêt d'exister dans ces structures là. C'est
pour cela que j'ai rejoint le Paris Football Gay. Le footballeur homo doit
absolument être visible dans les structures classiques.
"

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