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Le décryptage éco. Un match Boeing - Airbus au Bourget

Le salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris a ouvert ses portes lundi 19 juin au Bourget, au nord de Paris. La première journée a été marquée par un match très serré entre Airbus et Boeing. 

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un Airbus A380 se prépare à atterrir, lundi 19 juin, sur l'aéroport du Bourget au nord de Paris.  (ERIC PIERMONT / AFP)

C’est la finale des champions dès le premier jour du salon. On y est habitué et l’édition 2017 est fidèle à la règle. L’inauguration de cette édition 2017 du salon du Bourget a été marquée par la visite du nouveau président de la République, Emmanuel Macron, venu saluer Thomas Pesquet, le spationaute français, de retour de la Station Spatiale Internationale. Focus médiatique, Boeing ne pouvait rêver meilleure opportunité pour lancer en Europe, terre du grand concurrent Airbus, la dernière version de son B737Max10, l’appareil qui doit permettre au groupe américain de regagner le terrain perdu face à l’A321neo, l’avion écolo d'Airbus qui connaît un vrai succès commercial à l'international.

Au premier jour du salon, les deux grands constructeurs ont annoncé un certain nombre de commandes. 10 milliards d’euros de commandes pour l’A320neo d’Airbus (100 commandes annoncées lundi 19 juin, portant le total sur l’année à 600) ; 8 milliards d’euros pour Boeing. Sans compter les commandes passées auprès des motoristes, des équipementiers, etc. Chaque constructeur se marque à la culotte mais les chiffres n’ont pas grand sens tant que les commandes ne sont pas verrouillées et confirmées. Chaque constructeur se marque à la culotte mais les chiffres n’ont pas grand sens tant que les commandes ne sont pas verrouillées et confirmées.

De bon augure pour le secteur aéronautique 

On a beaucoup parlé de l'impact du terrorisme et des tensions internationales qui pèsent notamment sur le tourisme. En réalité, l'effet est toujours de court terme et impacte peu le marché des avions.

Autre facteur généralement invoqué : la conjoncture internationale. La sortie de crise est réalité et les hommes d'affaires voyagent de nouveau en masse. Enfin, il y a les régions très prometteuses comme l'Asie, les pays du Golfe sur le long terme. Les perspectives sont donc plutôt bonnes pour un secteur qui pèse 9,5 millions de postes en Europe.  Pour la France, en matière de commerce extérieur, la filière dégage un solde positif de 23 milliards d'euros. Peut-être un peu plus à la fin du Salon du Bourget qui se tient jusqu'au dimanche 25 juin.

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