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Le débrief politique. Fillon annonce une marche de protestation contre "le coup d'Etat des juges"

François Fillon qui maintient sa candidature malgré une mise en examen annoncée et Dupont-Aignan qui se pose en recours. Tout ce qu'il ne fallait pas rater de l'actualité politique du mercredi 1er mars avec Yael Goosz. 

Article rédigé par franceinfo, Yaël Goosz
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Fillon, lors de sa conférence de presse mercredi 1er mars.  (CITIZENSIDE/SADAK SOUICI / CITIZENSIDE)

François Fillon candidat, coûte que coûte 

A J - 53 avant le premier tour de l'élection présidentielle, et J + 35 dans le PenelopeGate, François Fillon a confirmé qu'il devait être mis en examen le 15 mars prochain, à la suite de son audition par le juge Tournaire en charge du dossier. Malgré cette perspective, le candidat de la droite et du centre continue. Quitte à reprendre à son compte les mêmes arguments anti-système de Marine Le Pen. "Je n'ai pas été traité comme un justiciable comme les autres" a lancé François Fillon mercredi midi lors de sa conférence de presse. Dans l'après-midi, il a tout de même visité le salon de l'agriculture, cerné par des policiers qui le protègent. Jeudi soir, il tiendra meeting à Nîmes. Et samedi, aux docks d'Aubervilliers, il détaillera son projet. Et dimanche, à Paris, son équipe de campagne entend organiser une marche présentée comme une protestation
contre le "coup d'Etat des juges" et la "traque anti-Fillon". 


Le 6 février dernier, François Fillon avait fait la même déclaration solennelle à son QG de campagne et il avait vite stoppé l'hémorragie. Mais, cette fois, beaucoup d'élus LR prennent leurs cliques et leurs claques. Sur franceinfo, Arnaud Robinet, maire LR de Reims a parlé de "suicide collectif". Bruno Lemaire a démissionné de ses fonctions de représentant pour les affaires européennes. Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI a annoncé que son parti suspendait son soutien à François Fillon. Pile le jour où Les Républicains officialisent leur accord pour les législatives ; 70 circonscriptions gagnables pour l'UDI. Bernard Accoyer en a pris l'engagement. Et, ce soir, tout est remis en question. 

Dupont-Aignan se pose en recours 

Nicolas Dupont Aignan se pose en recours, "patriote humaniste", entre Le Pen et Fillon. Il y a un candidat à droite qui ne subit pas la tempête des affaires. c'est lui. "Moi comme gaulliste, je ne veux pas laisser élire Mr Macron, par défaut, j'allais dire par suicide collectif de l'état major des Républicains" a expliqué le candidat de Debout la France dans l'émission Questions d'Infos sur LCP, avec France info, Le Monde et l'AFP.

La note du débrief 

20 sur 20 niveau parrainages pour François Fillon, tout n'est pas si noir pour le candidat de la droite et du centre. Selon le premier pointage annoncé par le Conseil constitutionnel, il est seul à avoir déjà réuni les 500 signatures nécessaires à une candidature. Il en a même 738. 

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