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Comment vont se dérouler les carnavals de Rio au Brésil et d'Oruro en Bolivie

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Article rédigé par franceinfo, Anne Vigna - Alice Campaignolle
Radio France
Publié Mis à jour
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Des centaines de "blocos" traditionnels défileront à l'approche au carnaval annuel de Rio, le 4 février 2023. (CARL DE SOUZA / AFP)

À Nice, le carnaval a débuté samedi 11 février par une grande parade colorée. Cette édition, la première à retrouver un format classique après le Covid marque les 150 ans de cette manifestation où 200.000 personnes sont attendues jusqu'au Dimanche 26 février. Au Brésil à Rio, tout comme à Oruro en Bolivie les festivaliers se préparent également pour l'édition 2023 du carnaval.

Une ambiance festive sans crainte du Covid, à Rio 

Le carnaval de Rio au Brésil commence officiellement vendredi 17 février dans la soirée. En ville, la foule est déjà là l’ambiance du pré-carnaval était déjà très festive. Le sambodromo où vont se produire les écoles de samba a été rénové et présente de nouveaux éclairages et surtout l’ambiance est au plus haut. Car après la pandémie, le carnaval revient enfin débarrassé de la peur de la contagion en pouvant se moquer ouvertement de l’extrême droite. Selon les prévisions de la ville de Rio de Janeiro, c’est près de 400 millions d’euros qui circulent pendant le carnaval en moyenne en une semaine. Une manne qui tombe bien en période de crise économique et qui sera sans doute encore plus importante cette année car tous les hôtels font le plein. 

Des polémiques en cascade pour le carnaval D' Oruro 

Le carnaval d’Oruro, c’est l’autre carnaval sud-américain. Cet événement incontournable qui a lieu en Bolivie démarre samedi. Classé au Patrimoine immatériel de l’UNESCO, il attire chaque année entre 400 000 et 500 000 visiteurs. Ce rendez-vous génère environ 40 millions de dollars, entre vente d’alcool, de repas, places dans les gradins ou réservations de logements. Au-delà de l'aspect festif, le carnaval alimente son lot de polémiques. En 2017, des vidéos de danseurs saouls à l’église à la fin du parcours sont diffusées sur les réseaux sociaux et font scandale. En 2018, une artiste est déclarée persona non grata pour avoir représenté la vierge en string. Cette année, la polémique vient de soupçons d’homophobie à l'encontre d'un couple de danseurs gay, qui aurait été critiqué par des autorités de la ville d’Oruro. Ces scandales successifs sont en réalité le reflet de la société bolivienne et de ses évolutions.

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