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Le Clasico. Laura Flessel ministre des Sports : "Il faut faire attention à ne pas tomber dans le ministre des médailles, le ministre du haut-niveau"

La politique s'est invitée dans le menu du "Clasico" de franceinfo, mercredi soir, à la suite de la nomination de Laura Flessel au ministère des Sports. Les invités ont ensuite débattu autour de l'interview de Karim Benzema avec son auteur.

Article rédigé par franceinfo
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Laura Flessel pose à la Tour Eiffel, à Paris, lors du quatrième jour de visite de la Commission d'évaluation du CIO, le 16 mai 2017. (FRANCK FIFE / AFP)

Laura Flessel, ministre des sports

Emmanuel Macron souhaitait des personnes de la société civile dans son gouvernement. Laura Flessel est là. Celle qui est surnommée "la guêpe" - depuis ses deux médailles d'or remportées lors des Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 - est devenue ministre des Sports, mercredi 17 mai. Laura Flessel n'est pas la première sportive à intégrer ce ministère. Jean-François Lamour, notamment, l'avait devancé. Pour autant, "je me demande s'il faut confier le sport à d'anciens champions", s'est interrogé, mercredi soir dans Le Clasico sur franceinfo, Gilles Dumas. Le président de l'agence Sportlab va même plus loin en expliquant qu'"il faut faire attention à ne pas tomber dans le ministre des médailles, le ministre du haut-niveau". Le grand reporter à France Football François Verdenet a tranché sur le sujet : "C'est un travail de représentation, c'est symbolique, derrière c'est le travail des techniciens, des technocrates."

Les vérités de Benzema

Karim Benzema a énoncé ses vérités dans un article du quotidien sportif L'Equipe, mercredi 17 mai. François Verdenet, grand reporter à France Football et auteur de l'interview, a expliqué, mercredi soir dans Le Clasico, que Karim Benzema "est persuadé qu'un retour en équipe de France est possible, ce qui le chagrine est l'excuse du choix sportif". Cependant, l'avenir semble tout tracé pour l'avant-centre madrilène. "Même si Benzema marque deux buts en finale de la Ligue des champions, Didier Deschamps ne changera pas d'avis", a jugé le journaliste Philippe Bruet. "On est dans une grande phase de moralisation de la vie publique", a avancé Gilles Dumas, président de l'agence Sportlab. Au final, "ce déballage est quand même triste pour le foot. C'est gênant", a jugé Jean-Michel Moutier, l'ex-directeur sportif du PSG.

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