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Le Clasico. Fusion Stade Français-Racing 92, PSG, bonne santé financière de la Ligue 1

Les invités du Clasico sont revenus, lundi soir sur franceinfo, sur la fusion surprise entre le Stade Français et le Racing 92, le match du PSG après sa défaite à Barcelone et la bonne santé économique du football français.

Article rédigé par franceinfo
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Thomas Savare, président du Stade Français, et Jacky Lorenzetti, président du Racing 92, lors de la conférence de presse d'annonce de fusion entre les deux clubs, le 13 mars 2017, à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

À la surprise générale, le Stade Français et le Racing 92 ont annoncé, lundi 13 mars, "mettre en commun leurs ressources (...) dès la saison prochaine" en vue d'une fusion entre les deux clubs franciliens de rugby. Ce rapprochement a permis de débattre à Ramsès Kefi, journaliste à Libération, Patrick Julliard, journaliste à Football365, Swann Borsellino, journaliste à So Foot, Jimmy Adjovi-Boco, directeur général de l'association Diambars, et Didier Quillot, directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), dans Le Clasico, lundi soir.

Mariage rugbystique à Paris

Vous avez aimé le Stade Français, vous avez aimé le Racing 92 ? Il faudra vous y faire, à partir de la saison prochaine, les deux clubs n'en formeront plus qu'un avec l'accord de la Ligue nationale de rugby (LNR). L'objectif est de créer une référence mondiale du rugby dans le plus important vivier de France en termes de joueurs et de licenciés. Il est aussi question de résoudre les soucis financiers du Stade Français et de son président, Thomas Savare, arrivé en 2011 avec la somme de 11 millions d'euros. Cette fusion pose beaucoup de question : Quid des 90 joueurs sous contrats ? Quid du stade ? Quid du siège vide en Top 14 ? Au final, "on parle de fusion, mais on dirait plutôt que c'est une absorption", a relevé Patrick Julliard.

Le PSG après la désillusion barcelonaise

Evidemment, quatre jours après sa soirée-cauchemar de mercredi 8 mars en Catalogne, le PSG était fortement scruté dimanche soir en Bretagne. En déplacement chez des Lorientais derniers du championnat, Paris s'est imposé 2-1. La fin de ce match a été émaillée par le comportement de Serge Aurier. Le latéral parisien a mis plus de huit minutes pour se préparer. Cet incident "prouve que le PSG n'est pas un grand club. Dans les grandes équipes, ces problèmes que l'on pourrait qualifier d'intendance, ne se voient pas", a expliqué Swann Borsellino.

L'embellie économique du football français

Selon le bilan de la saison 2015-2016, dévoilé jeudi 9 mars, par la DNCG, le "gendarme financier" du foot français, la situation financière des clubs de L1 et L2 est dans le vert pour la première fois depuis 8 ans. "Pour la première fois dans l'histoire du football français, on a atteint plus de deux milliards de chiffre d'affaires. C'est en partie grâce aux transferts, mais aussi au sponsoring", s'est réjoui Didier Quillot. Si "la dynamique économique est positive", le directeur général de la LFP se félicite de l'arrivée d'investisseurs étrangers en Ligue 1 : "Si des fonds de pensions, des entrepreneurs privés comme à Marseille, viennent investir en France, c'est qu'ils croient à la rentabilité du football français".

L'élimination du PSG, une catastrophe pour le foot français ?

"On est complètement solidaire des dirigeants de Paris. Ce qui s’est passé hier n’arrivera probablement jamais plus. [...] C’est une catastrophe pour le foot français, pour le PSG aussi. Il faut être tous solidaire pour que le foot français se relève", a déclaré, jeudi 9 mars, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, à la suite de la victoire de son équipe en Ligue Europa. "Aulas dit cela pour rappeler que, lorsque Lyon était au sommet, il ne leur est jamais arrivé une telle déculottée. Il trouve toujours les moyens de souligner ses propres mérites", s'est amusé Patrick Julliard. Pour Ramsès Kefi, "il ne faut pas oublier que le PSG n'était pas favori lors du tirage".

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