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Convention citoyenne pour le climat : dans les coulisses de ce rendez-vous, l'exaltation...puis la déception

Critiqué pour son manque d'ambition par les associations écologistes, les députés se penchent à partir de lundi sur le projet de loi "climat et résilience" issu de la Convention citoyenne pour le climat.

Article rédigé par Etienne Monin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
Le Président de la république, Emmanuel Macron participe à la convention citoyenne pour le climat, au palais d'Iéna à Paris (10 janvier 2020). (POOL/STEPHANE LEMOUTON /MAXPPP / MAXPPP)

Les députés examinent à partir de lundi 29 mars le projet de loi "climat et résilience" inspiré des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Retour sur la façon dont cette loi a été fabriquée sur le divorce qu'elle a provoqué entre entre les citoyens de la Convention et le président de la République, Emmanuel Macron. 

>> "Nous, on a fait notre boulot" : l'expérience de la Convention citoyenne sur le climat racontée de l'intérieur. Un récit à lire et à écouter en version longue, à retrouver ici

Pour bien comprendre il faut se rappeler que la Convention citoyenne, née en 2019, n’est pas qu’un outil pour trouver un antidote au réchauffement, c’est aussi une façon inédite de rénover des institutions fissurées. Elle réunit 150 citoyens tirés au sort qui travaillent d’arrache pied pendant 9 mois pour le bien commun. Dans un premier temps, la phase pendant laquelle les citoyens élaborent le remède climatique, tout fonctionne très bien. Puis, les citoyens ont assez vite le sentiment que leurs mesures sont en train d' être dévitalisées. Il résulte de ces mois de travail pour certains de acteurs de cette Convention un sentiment mitigé, entre exaltation et déception. 

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