Un nouveau parti politique dans la galaxie macroniste
Il verra le jour ce mercredi soir, et à la manoeuvre, on retrouve Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Hugues Renson, vice-président de l’Assemblée nationale.
Le duo avait déjà structuré au printemps un courant au sein d'En Marche. Quatre mois après la création de l'association, "En Commun" devient un parti politique autonome, avec un siège, des financements propres et des adhérents.
Pourquoi une telle démarche ? Parce que "la donne a changé", fait valoir Hugues Renson, qui renvoie à la coalition qu'Emmanuel Macron souhaite former, cette galaxie de mouvements, cette "maison commune" selon les mots utilisés par l’Elysée.
"Nous souhaitons y avoir toute notre place", explique Hugues Renson. Pour résumer : "En Commun" ne veut plus être en sous-location, mais siéger à l’assemblée de copropriété. "Peser sur les choix", notamment quand il s’agira de distribuer des investitures aux prochaines élections.
Cinquième parti de la majorité
Avant cela, "En Commun" doit formaliser sa métamorphose, en faisant valider le changement de statuts. C'est l'objet de l’assemblée générale de l’association qui se tient ce mercredi soir. D’ores et déjà, on sait que Barbara Pompili n’a pas vocation à être présidente du parti.
"En Commun", qui revendique une coloration sociale et écologique, devient la cinquième formation à intégrer la galaxie d'Emmanuel Macron. Deux partis existaient avant la présidentielle : "En Marche !" et le MoDem. Au lendemain de l'élection, en 2017, des transfuges de la droite ont créé "Agir". Et plus récemment, au printemps, deux ministres venus de la gauche, Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt, ont eux fondé "Territoires de progrès".
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