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Municipales : les ministres candidats devront démissionner en cas de défaite

Une circulaire va préciser "dans les jours qui viennent" les règles qui s'appliqueront aux ministres candidats lors des élections municipales de mars. Edouard Philippe les a prévenus : en cas de défaite ils devront "en tirer les conséquences".

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le Premier ministre Edouard Philippe à l'Hôtel Matignon à Paris, le 20 janvier 2020 (THOMAS SAMSON / AFP)

Une circulaire du Premier ministre va bientôt préciser des règles pour les ministres candidats aux municipales. Car il y a une conduite à tenir pendant la campagne, combien de temps on y passe et avec quels moyens. D’après Matignon, qui est en train de peaufiner cette circulaire, les règles seront quasiment les mêmes que pour les élections européennes : les ministres candidats devront faire un minimum de déplacements et seulement avec le feu vert d’Edouard Philippe. Ils seront évidemment autorisés à faire campagne mais sans les moyens de leur ministère.

Pas de cumul maire-ministre

Autre règle, non écrite celle-là, qui concerne l’issue du scrutin. S’ils gagnent et qu’ils choisissent d’être maire, il devront quitter le gouvernement. Ce cas de figure devrait s'appliquer à Gérald Darmanin à Tourcoing, c'est le seul pour l'instant sur les dix ministres candidats à se présenter comme tête de liste. En revanche les ministres pourront rester au gouvernement s’ils sont élus conseillers municipaux.

Mais s’ils perdent, ça se corse. Lors d’une réunion récente, Edouard Philippe leur a laissé entendre qu’ils devraient démissionner en cas de défaite et ce quelle que soit leur position sur la liste. Confidence d'une ministre qui participait à cette réunion : "Il nous a dit que si on n’était pas élu, il faudrait en tirer les conséquences, qu’on soit tête de liste ou pas".

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