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Le brief politique. Présidentielles poignées de main

Nicolas Sarkozy et François Baroin, Donald Trump et Emmanuel Macron : deux poignées de main se sont illustrées jeudi. 

Article rédigé par franceinfo, Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Donald Trump et Emmanuel Macron à Bruxelles. (BENOIT DOPPAGNE / BELGA)

La poignée de main a beaucoup fait parler : deux présidents, une poignée de main appuyée... De qui s'agit-il ? Vous vous égarez : nous parlons ici de l’"autre" poignée de main : celle échangée jeudi 25 mai entre le président Sarkozy et le président de l'Association des maires de France. L'ancien chef de l'Etat s'est rendu à Troyes, la ville de François Baroin, pour assister au match de barrage pour la montée en Ligue 1 contre le FC Lorient. Ils étaient 3 d'ailleurs... Il y avait aussi le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob. "Des amis de longue date", selon Nicolas Sarkozy, qui était "content d’être là"  parce que "la politique, c’est fini, mais l’amitié, et les valeurs que je porte, non !" L’histoire ne dit pas si c'est sa présence qui a donné de l'énergie aux joueurs, mais Troyes l'a emporté 2 à 1 sur Lorient. Match retour dimanche en Bretagne. 

La presse américaine impressionnée

 La poignée de mains dont tout le parle vraiment a en fait eu lieu à Bruxelles : six secondes en marge du sommet de l'Otan. Une poignée de main virile pour la première rencontre entre Donald Trump et Emmanuel Macron. Et si le Président américain est connu pour la brutalité de ses salutations, Emmanuel Macron a résisté et par là impressionné la presse américaine. Un reporter raconte : "C'était d'une intensité considérable, leurs phalanges sont devenues blanches, leurs mâchoires se sont serrées et leurs visages se sont crispés". Mais Donald Trump a tenté de se venger lors d’une deuxième poignée de main un peu plus tard. L'Américain a énergiquement tiré vers lui le bras du Français : "Jeu de mains, jeu de vilains", dit l'adage…. Les deux hommes se retrouveront vendredi 26 mai au sommet  du G7 en Sicile. 

Nicolas Sarkozy parlait d'amitié... On ne la sent pas vraiment à gauche. Rien ne va plus entre macronistes et socialistes à propos de Richard Ferrand et de ce montage immobilier révélé par le Canard Enchaîné cette semaine. Jeudi 25 mai, le sénateur socialiste Luc Carvounas parlait de "faute" sur franceinfo. Jeudi soir, c'est le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui a sonné la charge contre le ministre, appelant à la démission du ministre. Démissionner tout simplement... L'intéressé y pense-t-il ? A l’entendre non : "On démissionne quand on est coupable de quelque chose. Je ne suis coupable de rien, ni sur le plan légal, ni sur le plan moral", s’est défendu Richard Ferrand en déplacement dans le Finistère où il est candidat aux législatives. 

La note du brief 

La note du brief est pour Alain Juppé qui était cette semaine dans l'Essonne... L'ancien candidat à la primaire de la droite et du centre a effectué un déplacement de soutien à son amie, la candidate Laure Darcos, épouse de l'ancien ministre Xavier Darcos. "Ce sera un visage nouveau à l’Assemblée nationale. Il paraît qu’il faut tout renouveler : renouvelons ! Je dis souvent que la jeunesse est la seule qualité dont on est sûr qu’ils la perdront." Allez, 16 sur 20, la note de l'humour grinçant pour le maire de Bordeaux qui a coutume de citer Cicéron : "Les hommes sont comme les vins, avec le temps, les bons s'améliorent, les mauvais s'aigrissent."

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