Le brief politique. NKM, en mauvaise posture pour les législatives, règle ses comptes à deux Marcheurs
Nathalie Kosciusko-Morizet est devancée par le candidat de La République En Marche pour les législatives à Paris, selon un sondage. Une mauvaise posture qu'elle attribue au choix de Benjamin Griveaux et Richard Ferrand.
À Paris, un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, publié le 4 juin, donne Nathalie Kosciusko-Morizet Les Républicains (LR) largement battue par le candidat La République en marche (LREM), Gilles Legendre. NKM dénonce les manœuvres de certains responsables des Marcheurs.
#Legislatives2017 NKM donnée battue dénonce les manoeuvres d’En Marche autour de Benjamin Griveaux qui viserait la mairie de Paris pour 2020 pic.twitter.com/Noa7cNadal
— franceinfo (@franceinfo) 5 juin 2017
La candidate LR s’étonne d’être la seule candidate dite "Macron-compatible" à avoir eu droit à un adversaire LREM. Il est vrai que le mouvement a épargné d’autres élus des Républicains qui ont signé la main tendue à Emmanuel Macron. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, le coup vient de Benjamin Griveaux, le porte-parole du mouvement et de son comparse, Richard Ferrand, qui a orchestré les investitures. D'après la candidate, un représentant du président de la République leur avait demandé de "débrancher" leur candidat dans cette circonscription parisienne, mais les deux Marcheurs ont refusé et pour Nathalie Kosciusko-Morizet l’explication est toute trouvée : Benjamin Griveaux a des vues sur la mairie de Paris, ça se jouera en 2020. "C’est ma prochaine bataille, dit NKM, c’est pour ça qu’ils essaient de me tuer".
À suivre lundi
Le meeting de Nathalie Arthaud lors de la fête de Lutte ouvrière lundi.
Le déplacement de Francois Baroin en Bourgogne-Franche-Comté.
Le déplacement de Jean-Luc Mélenchon à Toulouse en péniche sur le canal du Midi.
La note du brief
Un 8/20 pour celui qui y va à reculons. Après avoir dit qu’il n’irait pas, Arnaud Montebourg va faire sa traditionnelle ascension du Mont Beuvray (Saône et Loire) lundi, une habitude annuelle depuis 2004. Il avait renoncé, mais finalement, il ira pour soutenir ses fidèles compagnons, candidats aux législatives Christian Paul et Laurent Baumel. "Je leur dois bien ça", dit-il. On a connu soutien plus enthousiaste.
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