Le brief politique. Deux leaders des "Constructifs" et les ministres membres des Républicains exclus du parti début octobre
L'exclusion de Thierry Solère et Franck Riester, ainsi que des ministres LR qui ont rejoint les rangs d'Emmanuel Macron, sera officiellement prononcée début octobre au cours d’un bureau politique, d'après un membre de la direction du parti.
La probable élection de Laurent Wauquiez fait déjà fuir les "Constructifs" : Gérald Darmanin et Thierry Solère ont dit qu’ils quitteraient Les Républicains si c’est lui qui est élu. A cela près qu'ils seront exclus avant : d'après un membre de la direction du parti, ils ne le savent pas encore, mais leur exclusion sera officiellement prononcée début octobre, au cours d’un bureau politique.
C’est la suite logique de la procédure enclenchée en juillet : ils sont six à être menacés d’exclusion. Soit tous ceux qui ont rejoint le gouvernement Macron : Edouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu. Et ceux qui ont pris les rênes du groupe des "Constructifs" à l’Assemblée : Thierry Solère et Franck Riester. Tous ont été suspendus du parti après un bureau politique le 10 juillet auquel ils n’ont pas assisté. La direction leur a envoyé une lettre pour leur expliquer qu’ils avaient encore la possibilité de venir s’expliquer devant une commission spéciale avant d’être sanctionnés. "Personne n’a fait la démarche", raconte un membre de la direction, pour qui l’affaire est entendue, ils seront exclus tous les six début octobre, bien avant l’élection du nouveau président des Républicains.
A suivre aujourd’hui
Le discours de Laurent Wauquiez à Chateaurenard est programmé à 18 heures. Au même moment, à l’université d’été du Medef, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, dévoilera les mesures fiscales destinées aux entreprises.
La note du jour
La note du jour est un 18/20 pour Nicolas Sarkozy, champion de la carte postale : il a beaucoup pratiqué après sa défaite à la présidentielle en 2012 et il continue. Nicolas Sarkozy était ainsi à Reims mardi pour inaugurer le stade Raymond Kopa. Il en a profité pour glisser quelques messages rapportés par le Parisien : "Je n’aime pas l’égalitarisme, je crois au travail, au talent", a dit l’ancien chef de l’Etat. On apprend par ailleurs qu’entre deux conférences à l’étranger, Nicolas Sarkozy reçoit tous les candidats à la présidence du parti et qu’il discute aussi avec les ministres de droite du gouvernement Macron. L'art, donc, de ne jamais quitter la scène... et de le faire savoir.
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