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Le brief politique. Le sort des "constructifs" vu avec détachement par Emmanuel Macron

Menacés d’exclusion des Républicains, les députés "constructifs" hésitent entre rejoindre La République en marche ou créer leur parti. Emmanuel Macron, lui, observe les velléités des uns et des autres avec une quasi indifférence.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Les "constructifs" Franck Riester et Thierry Solère dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 18 octobre 2017. (NICOLAS KOVARIK / MAXPPP)

S’ils sont exclus des Républicains, mardi 24 octobre, que vont devenir les "constructifs" ? Certains veulent créer un parti, d’autres veulent rejoindre La République en marche. Emmanuel Macron regarde tout cela avec beaucoup de détachement. Dire que le président s’en fiche serait à cet égard à peine exagéré. En tout cas, se garde-t-il bien d’intervenir. "Il les trouve un peu perdus, confie un conseiller d’Emmanuel Macron. Il n’a pas besoin de militer pour qu’ils rejoignent La République en marche, cela se fera naturellement…"

Bruno Le Maire a déjà franchi le pas, Gérald Darmanin devrait suivre et pour l’instant, Edouard Philippe reste en dehors. Les députés Franck Riester et Thierry Solère sont, eux, aux antipodes. Le premier veut créer le parti des constructifs, quand le second préfère rejoindre le parti du président. Tout ceci ne semble pas bouleverser Emmanuel Macron. Ainsi, comme le souligne un peu méchamment son conseiller : "Il n’y a pas de manifs dans la rue pour réclamer l’adhésion de Solère à En Marche…"

La note du brief

Un 5 sur 20 pour la famille Valls qui étale ses divisions sur la place publique. L’ancien Premier ministre soutient le gouvernement espagnol contre les indépendantistes catalans et sa sœur Giovanna lui a répondu dans un tweet : "Pour l’amour de Dieu, pour grand-père Magi, ce n’est pas démocratique." Leur grand-père était rédacteur en chef d’un journal catalaniste.

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