Le brief politique. François Hollande exclut de rejoindre le secteur privé après son mandat
Alors que le premier tour de l’élection présidentielle s’annonce à grands pas, le président de la République a levé le voile sur ses intentions après son mandat.
Le 7 mai prochain, l’un des onze candidats à l’élection présidentielle remplacera François Hollande. Que deviendra le président ? François Hollande a levé le voile lors de son déplacement à Singapour, évoquant son avenir auprès de journalistes présents : "Je continuerai à parler", a-t-il dit. Mais attention : il ne fera pas de conférences rémunérées comme Nicolas Sarkozy, pas d’activités dans le privé. "Je n’en avais pas avant, je n’en aurai pas après." Et toc pour son prédécesseur, qui est entré au conseil d’administration d’Accor Hôtel.
Voyager partout en France incognito, pas de conférence rémunérée : le programme de François Hollande après la fin de son mandat pic.twitter.com/OFfyGyczeh
— franceinfo (@franceinfo) 29 mars 2017
François Hollande a confié à notre correspondante Dominique André que la vie d’après, pour lui, "ce n’était ni la retraite, ni un retrait". Le président veut continuer à s’exprimer, à peser et il veut aussi voyager en France, incognito, pour "écouter le pays". L’idée d’être à la tête d’une institution européenne ou internationale ne lui déplairait pas et pour cela, il aura besoin d’un coup de pouce de son successeur. Et d’après l’un de ses amis, "si c’est Macron, ce sera plus facile".
À suivre aujourd’hui
Nicolas Dupont-Aignan et François Fillon passent leur grand oral devant les notaires. Ce mercredi soir, François Fillon reçoit les ultramarins à son QG de campagne. Benoît Hamon, lui, est en meeting à Lille avec Martine Aubry, tandis que Jean-Luc Mélenchon sera au Havre.
La note du brief
C’est un 18/20 pour la note d’humour de Jean-Claude Junker et François Hollande. C’était samedi, à l’occasion des 60 ans du traité de Rome. Le président de la Commission européenne raconte à François Hollande qu’il a gardé un stylo après la signature d’un traité. "Il avait une valeur ? Tu sais que maintenant il faut tout déclarer Jean-Claude hein ! Les montres, le stylo, tout !", s'amuse le président. "Les costumes ?", demande, malicieusement, Junker…
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