Dans la 18e circonscription de Paris, l’ancienne ministre du Travail, Myriam El Khomri, revendique le soutien d’Emmanuel Macron. Le problème, c’est que son adversaire, le Républicain Pierre-Yves Bournazel, qui l'a par ailleurs devancée, est lui aussi soutenu par l’Élysée. Les deux sont "macron-compatibles", dans une circonscription où LREM n’a investi personne. D’ailleurs, tous les deux font campagne en se revendiquant sur leurs affiches "avec Emmanuel Macron".Mais lundi, Myriam El Khomri a tenté une OPA sur le soutien présidentiel, elle a tweeté : "Merci au président de la République de m’avoir confirmé sa confiance en m’apportant son soutien officiel pour le 2nd tour", un soutien dont elle a bien besoin avec 11 points de retard sur son adversaire, qui, lui a reçu le soutien très officiel du Premier ministre, Edouard Philippe, dans une vidéo.Le problème de Myriam El Khomri, c’est qu’elle a probablement pris ses rêves pour une réalité : elle n’aura pas de soutien officiel d’Emmanuel Macron. "Alors oui, elle a eu le président au téléphone, confirme l’Élysée. Oui, il la soutient, mais comme il peut soutenir tous les candidats qui se revendiquent de la majorité présidentielle..." Cela vaut donc aussi pour Pierre-Yves Bournazel. Bref, il ne tranchera pas entre les deux : ce sont les électeurs qui choisiront.À suivre aujourd’huiLe Premier ministre effectue son premier déplacement d'entre-deux tours à Ris-Orangis pour soutenir Marie Guévenoux dans la 9e circonscription de l’Essonne, une ex-juppéiste investie par LREM. Bernard Cazeneuve ira, lui, à Sarcelles dans le Val-d'Oise pour soutenir le socialiste François Pupponi. Jean-Luc Mélenchon sera à Paris et dans le Val-de-Marne. Marine Le Pen sera, elle, en déplacement dans l’Aisne.La note du briefLa note du jour est un 15/20 pour saluer la belle performance du parti animaliste, qui a mis des affiches de chatons un peu partout… et qui a décroché plus de 63 000, et qui récolte ainsi plus de 90 000 euros pour chouchouter nos amis les bêtes.