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Le brief politique. Des députés de la majorité veulent barrer la route à Eric Woerth

Candidat LR à la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, Eric Woerth pourrait voir des députés de la majorité lui barrer la route.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ex-ministre du Budget Eric Woerth (Oise) a été élu mercredi à une courte majorité par les députés LR pour présider la commission des Finances, face au sortant Gilles Carrez (Val-de-Marne).  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Alors que Les Républicains, principal groupe d’opposition, boycotte le bureau de l’Assemblée, le même psychodrame pourrait se reproduire, jeudi 29 juin, avec l'élection du président de la commission des Finances, où certains députés de la majorité ont la ferme intention de barrer la route au Républicain Eric Woerth. En choisissant Thierry Solère, ils avaient déjà voté contre Eric Ciotti, un candidat "urticant pour beaucoup d’entre nous", confiait alors l’une des députée de La République en marche. Cette dernière avouant même avoir fait le tour de ses collègues avec cette consigne : "Votez pour Solère, cela nous permettra d’éjecter Ciotti…"

D'après cette élue, la même chose pourrait se reproduire aujourd’hui pour l’élection du président de la commission des Finances, où là encore le poste est traditionnellement réservé à l’opposition. Il devrait donc revenir au candidat LR, Eric Woerth. Sauf que lui aussi est jugé "urticant" par certains "marcheurs". C’est donc à nouveau le candidat des constructifs, Charles de Courson, qui pourrait l’emporter.

À suivre aujourd’hui

Edouard Philippe reçoit l’audit commandé à la Cour des comptes sur l’état des finances. Bruno Le Maire, lui, est toujours à New York pour attirer les Américains en France.

La note du brief

Un 15/20 pour la pugnacité des communistes, qui ont réussi à constituer un groupe à l’Assemblée. Avec le même objectif au Sénat : décrocher dix places à l’occasion du renouvellement le 24 septemblre prochain. Pourtant, là non plus, ce n’est pas évident : le groupe remet en jeu 16 sièges de sénateurs sur 18. "Ça ne sera pas simple, reconnaît le parti, mais on pense y arriver…"

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