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Le brief politique. Des candidats LR et PS soutenus par La République en marche aux prochaines municipales

L'idée semble beaucoup amuser Laurent Wauquiez, le patron des Républicains. Lesquels assurent qu'ils ne soutiendront aucun candidat LREM et présenteront des candidats LR partout...

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le délégué général de La République en marche, Christophe Castaner. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Des candidats LR et PS soutenus par La République en Marche aux prochaines municipales ? C’est l’idée de Christophe Castaner et cela fait sourire Laurent Wauquiez. Il semble que cela amuse beaucoup Laurent Wauquiez, le patron des Républicains. L’un de ses conseillers donne le ton : "Ils veulent soutenir nos candidats ? Très bien, nous, en tout cas on présentera des candidats partout et on ne soutiendra pas de candidats de LREM." L’analyse qui est faite, rue de Vaugirard, au siège des Républicains, c’est que la majorité n’a pas les moyens de présenter des listes partout et que le but de l’opération est de brouiller les pistes le soir des résultats, pour que la victoire ne soit pas attribuée aux adversaires.

Notons par ailleurs, que le Premier ministre doit annoncer mardi des heures de cours de français supplémentaires pour les demandeurs d’asile, une mesure censée équilibrer la loi asile et immigration. Voilà donc un volet "intégration", avec un doublement des heures de cours de français (400 heures, au lieu de 200 heures actuellement), des offres de gardes d’enfants pour les jeunes parents qui veulent suivre ces cours. Et, enfin, des aides pour décrocher un emploi, par exemple un bilan de compétences ou un accompagnement personnalisé inclus dans le contrat d’intégration.

La note du brief

La note du jour est un zéro pointé pour la porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet, qui ne porte pas grand-chose comme parole. Lundi, voilà ce qu’elle a répondu aux questions des journalistes sur les élections en Italie et en Slovénie où les nationalistes ont fait une percée, et sur l’affaire Alexis Kholer : "Nous ne commentons pas le choix des Italiens. C’est leur choix. De la même manière, nous ne commentons pas le choix qui est fait par les habitants des autres pays. Nous ne commentons pas les affaires judiciaires en cours. C’est notre liberté de parole." Laurence Sailliet, "Madame No-Comment".

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