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Le brief politique. A Lille, Patrick Kanner s’organise face à Martine Aubry

Patrick Kanner, le chef de file des sénateurs socialistes a donc décidé de passer à l'offensive et va lancer sa propre association dans le courant du mois et tenter d'engranger les adhésions.

Article rédigé par franceinfo, Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Patrick Kanner et Martine Aubry, se préparant à lancer un semi-marathon à Lille, le 6 septembre 2014. (DENIS CHARLET / AFP)

Coup de froid sur le beffroi : Patrick Kanner s’organise face à Martine Aubry. Les ponts sont rompus entre le sénateur du Nord et la maire de Lille. Les deux devaient se voir en juillet, mais Martine Aubry a annulé deux jours avant. Et, depuis, plus rien. Le chef de file des sénateurs socialistes a donc décidé de passer à l'offensive et va lancer sa propre association dans le courant du mois et tenter d'engranger les adhésions. "Pas une opération de dissidence", assure-t-il, mais une manière de "prendre date". L'ancien ministre de François Hollande prévient : "On verra le moment venu qui est le mieux placé".

La note du brief

La note du jour est une phrase : "Toujours mettre la sécurité comme la première des libertés." Elle est signée Julie Denormandie, le ministre chargé de la Ville et du Logement sur RMC-BFM TV. Tiens, mais cette formule, on ne l'aurait pas déjà entendue ? "Je rappelle que la sécurité est la première des liberté", disait déjà Jacques Chirac en 1998. Puis François Hollande lors de la campagne 2012.On a aussi entendu l'expression dans la bouche de Manuel Valls et Nicolas Sarkozy, d'une kyrielle d'élus de droite. C'était même le slogan de campagne de Jean-Marie Le Pen pour les élections régionales de 1992. Et vous savez qui en est l'auteur ? Alain Peyrefitte, garde des Sceaux du gouvernement Barre. La phrase date en fait de 1980 et du débat sur le projet de loi "sécurité et liberté". La note de la formule non disruptive, donc, pour Julien Denormandie, finalement très ancien monde.

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