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La France Insoumise accuse ses concurrents de gauche de contrefaçon

Cette fois il n'est pas question de programme... mais de tracts !

Article rédigé par franceinfo, Simon Le Baron
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Adrien Quatennens et Alexis Corbière, lors d'une manifestation à Paris le 19 octobre 2017 (JULIEN MATTIA / NURPHOTO)

Tout est parti de tweets des députés insoumis Alexis Corbière et Adrien Quatennens qui s'étonnent, photos à l'appui, des similitudes entre leurs visuels et ceux de Génération.s et du PCF. On y retrouve notamment le bleu ciel caractéristique de la France Insoumise depuis la dernière présidentielle. Il faut reconnaître que la ressemblance est troublante.

L'un des tweets d'Adrien Quatennens dénonçant la "contrefaçon" d'affiches et de visuels de La France insoumise (Capture d'écran Twitter @AQuatennens)

Les Insoumis accusent aussi Europe Ecologie - Les Verts d'avoir détourné le titre du film de François Ruffin sur les "gilets jaunes" "J'veux du soleil", pour leur nouvelle campagne de communication intitulée "J'veux du bonheur".
 
"C'est des grands malades !", rétorque un proche du candidat écolo Yannick Jadot, "il faut qu'ils arrêtent de se prendre pour le centre du monde""Prenons-le comme un hommage", ironise Alexis Corbière, qui estime précisément que les Verts, Génération.s et d'autres "piquent beaucoup de choses" aux Insoumis. 
Mais au-delà de l'anecdote (plutôt "amusante" de l'aveu même des protagonistes), il y a une vraie bataille politique : les écologistes devancent les troupes de Jean-Luc Mélenchon dans le dernier sondage Elabe, avec 9% d’intentions de vote contre 8.

La phrase du jour

Elle est signée Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID et député La République en Marche de Seine-et-Marne. Interrogé dans C à Vous sur France 5 sur le dispositif de maintien de l'ordre pour ce 1er-Mai, il regrette que les policiers ne puissent plus aller "au contact" des invididus violents.

La faute, selon lui, au traumatisme lié à l'affaire Malik Oussekine, cet étudiant matraqué à mort par des "policiers voltigeurs". C'était en 1986, et il est temps de passer à autre chose, selon Jean-Michel Fauvergue : "il faut oublier cette affaire Malik Oussekine (...) la République doit pouvoir se défendre !" Déclaration condamnée notamment par plusieurs élus de la France Insoumise, mais aussi entre autres par le président de SOS Racisme.
 

La note du brief

La note de la clarification pour Jean-François Barnaba. Ce "gilet jaune" très présent sur les plateaux de télévision au début de la contestation, avait tenté de monter une liste en vue des élections européennes. Il s'allie finalement avec l'ancien vice-président du Front national et fondateur du mouvement des Patriotes, le partisan du Frexit Florian Philippot. 

Jean-François Barnaba, fonctionnaire de l'Indre, avait été critiqué pour sa rémunération de 2 600 euros net par mois, alors qu'il est sans affectation depuis dix ans.

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