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Grève du 5 décembre : Anne Hidalgo visée par le gouvernement

Le ministre de l'Éducation nationale et son collègue des Transports estiment publiquement que la maire de Paris ne joue pas le jeu, en ce jour de grèves et de perturbations pour les habitants de la capitale et de la région Île-de-France.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La maire de Paris Anne Hidalgo le 22 novembre 2019 (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

Le brief politique du 5 décembre 2019

Pour aider les Franciliens à se déplacer, le gouvernement voulait mettre en place des "bus Macron" mais la maire de Paris a refusé. C’est ce qu'a dit le secrétaire d’État aux transports, Jean-Baptiste Djebarri, sur RTL : "Nous avions proposé que ces cars desservent Denfert-Rochereau, Châtelet et Gare du Nord, de manière à avoir une bonne desserte dans Paris. Mais la maire de Paris, semble-t-il, le refuse. Je trouve cela assez dommageable dans la mesure où c'est une journée compliquée pour les Franciliens, et qu'il me semble que l'ensemble des acteurs publics doivent se mobiliser."

Anne Hidalgo est visée par un autre ministre, celui de l’Éducation nationale : Jean-Michel Blanquer s’est étonné hier que la moitié des écoles soient fermées aujourd’hui à Paris, sans qu’aucun accueil ne soit proposé par la mairie. Anne Hidalgo a trouvé ses propos "inélégants". Le ministre a répliqué ce matin sur France 2 : "La loi prévoit que les mairies assurent un service minimum d'accueil. Mais ce n'est pas toujours le cas, car parfois elles n'arrivent pas à le faire. Paris, par exemple, le fait très peu cette fois-ci. Je constate que la mairie réussissait mieux à le faire quand le gouvernement qui lui plaisait davantage."

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