Européennes : "L'objectif de Macron, c'est de n'avoir face à lui que Mélenchon et Le Pen", dit un proche de Laurent Wauquiez
Les proches de Laurent Wauquiez dénoncent le "tripatouillage politique" d'Emmanuel Macron à propos des européennes de 2019 et la fin des circonscriptions régionales.
Emmanuel Macron consulte les chefs de parti, à partir de lundi 20 novembre. Il veut instaurer un scrutin national pour les élections européennes. Les élections de 2014 s'étaient déroulées au scrutin de liste dans huit circonscriptions interrégionales.
L’entourage de Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et favori à la présidence des Républicains, dénonce un "tripatouillage politique". Le président profite du redécoupage des régions pour remettre au goût du jour le scrutin national pour les européennes de 2019. Il n’y aurait plus qu’une seule liste pour chaque parti dans toute la France.
Marine Le Pen applaudit des quatre mains car ce mode de scrutin renforce la participation. Il avantage les candidats les plus tranchés. Les eurosceptiques du FN et de la France insoumise ont tout à y gagner, la proportionnelle leur sera forcément favorable, et c’est bien ce qui chagrine un ami de Laurent Wauquiez. Pour lui, "l’objectif de Macron, c’est de n’avoir face à lui que Mélenchon et Le Pen". Il dénonce un "tripatouillage électoral".
Au cours de ses consultations, le président réserve un accueil privilégié au nouveau patron d’En Marche. Il y a donc un traitement de faveur pour Christophe Castaner qui aura droit à trois heures d’entretien au lieu d’une heure pour les autres.
La note du Brief
Un 18/20 pour la séquence émotion de cette interview de Bernard Tapie. L’ancien ministre et ancien patron de l’OM se bat contre un cancer de l’estomac et il a essuyé quelques larmes en évoquant le soutien des supporters du club phocéen. "Vous savez, 50 000 mômes qui vous donnent leur amitié, qui vous font un témoignage de leur affection, ça veut dire que vous avez servi à quelque chose. Et de les voir aussi présents, c'est la plus belle cure de chimio que je n'ai jamais reçue", a confié, très ému, Bernard Tapie à Laurent Delahousse sur France 2.
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