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Le brief éco. Quand l’emballage va, tout va

Gros plan sur les professionnels de l’emballage. Indicateur précieux pour évaluer la conjoncture, le secteur publie des chiffres encourageants. Bon augure pour la consommation.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un homme emballe des denrées alimentaires dans un carton d'emballage à La Nouvelle Orléans en Louisiane, le 10 avril 2007. (MAXPPP)

Pour établir leurs prévisions, les économistes regardent ce que l’on appelle des  "indicateurs avancés", des critères bien précis qui permettent d’anticiper l’évolution du PIB (Produit intérieur brut), la richesse produite par un pays sur l’année). L’emballage est en train de redevenir un de ces indicateurs avancés de court terme. En effet, qui dit emballage, dit objets à emballer, donc production. Quand l’industrie emballe, c’est qu’elle vend.

Que disent les chiffres

Selon une étude réalisée en amont du salon professionnel All4Pack qui se tiendra à Paris-Nord-Villepinte mi-novembre, le secteur de l’emballage devrait enregistrer cette année une belle croissance. En 2015, le secteur affichait un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros. Cette année, les professionnels attendent une hausse de 4%, tirée essentiellement par l’emballage plastique qui représente 40% du total des ventes. Dans le métier, il est courant de dire qu’un bon trimestre de carton ondulé entraîne un bon trimestre suivant en termes de PIB, Les derniers chiffres sont donc de bon augure. Finie la période de vaches maigres entamée en 2007, veille de crise. L’optimisme est visiblement de retour depuis maintenant trois ans, ce qui est un assez bon indicateur de l’ambiance générale.

Environnement et stricte réglementation

Cela peut paraître paradoxal à l'heure du tout écologique mais le plastique reste le principal matériau de base pour l’emballage (40% du total) devant le carton et le papier (34% avec un chiffre d’affaires de six milliards d'euros). Le verre et le bois restent stables. En toute logique, les modes de consommation influencent beaucoup le secteur. L’explosion du e-commerce, surtout alimentaire, impose de revoir les emballages d’expédition ; les chaînes de distribution de plus en plus automatisées imposent des emballages intelligents et connectés. Enfin, le client est de plus en plus exigeant.

Non seulement l’emballage repart – signe de reprise de la consommation – mais, en plus, impose de l’innovation. A terme, cela est bon pour tout le monde... pour l'environnement et l’emploi.

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