Le brief éco. L’intelligence artificielle, à quand le rayonnement de la France ?
Des secteurs très variés sont concernés par l'IA, l'Intelligence artificielle, tels le transport, la sécurité ou encore la santé. Des entreprises françaises sont dans les starting-blocks.
Transports, sécurité, santé, etc. De nombreux secteurs sont concernés par l’intelligence artificielle. Le sujet alimente la campagne pour l’élection présidentielle et certains créateurs d'entreprises montent au créneau.
Faire rayonner la France dans l’intelligence artificielle. C’est l’ambition d’un des responsables d’entreprise qui interpelle les candidats à l’élection présidentielle dans Le Parisien / Aujourd’hui en France, lundi 3 avril, avec l’opération #MoiEntrepreneur à laquelle s’associe France Info.
Julien Hobeika a fondé et dirige "Julie Desk", Julie (le prénom), Desk (le bureau). Il s’agit d’une assistante virtuelle qui organise les rendez-vous et gère les agendas de quelque 300 clients en France, mais aussi aux Etats-Unis, en Allemagne ou à Singapour. Son équipe est composée de 13 personnes. Il cherche à recruter mais n'y parvient pas.
Contre-exemple de la destruction d'emplois à cause de la robotisation
La problématique de Julien Hobeika est de recruter des talents, mais les profils techniques sont très demandés. Il y a pénurie, et comme la concurrence est rude, les prix montent vite. Il se montre très critique à l’égard de la taxe robots dont l’idée est née pendant la campagne électorale. C’est, à ses yeux, un bâton supplémentaire mis dans les roues des entreprises qui parient justement sur le numérique.
Notre jeune créateur-patron souligne que la France a les universités, les compétences et les entreprises pour jouer un rôle majeur dans ce domaine. Les avancées technologiques révolutionnent le monde du travail mais la France prend du retard sur ses grands concurrents ou partenaires mondiaux.
Un rapport parlementaire a récemment traité la question
Le dernier rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques souligne le retard français. Chinois et américains comptent en milliards de dollars l’argent mis à disposition par les états et la recherche privée. Face à cela il n’existe aucun champion européen alors que, selon les experts, 60 à 70 % des métiers sont déjà ou vont être, à très court terme, concernés par la robotisation couplée à l’intelligence artificielle.
Fin mars 2017, le président de la République, François Hollande, s’est vu remettre un rapport sur le sujet concocté par quelques 500 spécialistes de l’intelligence artificielle. Un plan de 250 millions d’euros a été annoncé mais les équipes vont bientôt tourner dans les allées du pouvoir, ce qui inquiète Julien Hobeika.
Son témoignage et le dossier consacré au sujet sont à lire dans le supplément économique du Parisien / Aujourd’hui en France lundi 3 avril. L’opération #MoiEntrepreneur avec franceinfo.
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