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Vacances : on vous explique pourquoi ça bouchonne sur les routes (et comment on peut les éviter)

Nous sommes le jeudi 7 juillet, et les vacances scolaires commencent ce soir. Certains d’entre vous prendront peut-être la route dans les jours qui viennent. franceinfo essaie de répondre à cette fameuse question : comment se forment les embouteillages ?

Article rédigé par franceinfo - Anne Le Gall
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un ralentissement sur l'autoroute A7 à Valence (Drôme). (FLORENCE GOTSCHAUX / RADIO FRANCE)

C'est aussi une tradition de l'été : le bouchon routier. Si la question de savoir comment se forment les embouteillages se pose, c'est qu'en cas de trafic routier dense, même sans accident, ni travaux sur la route, il est très difficile d’éviter les ralentissements. Et cela s'explique relativement facilement.

En effet, un véhicule qui décélère crée en effet derrière lui : une "vague" de freinage, qui se propage un peu comme une onde de choc. Si un premier véhicule freine, celui qui suit en général freine un peu plus fort, par réflexe de sécurité. Le troisième véhicule va aussi ralentir et souvent un peu plus que les deux autres, etc. Et cela peut finir par créer un bouchon, sans raison apparente de plusieurs kilomètres, en aval du 1er véhicule qui a ralenti. 

Certains comportements peuvent permettre de fluidifier la circulation, comme garder la distance de sécurité, rouler de façon régulière dans le flux de la circulation, sans accélérer ou freiner brusquement. Tout cela permet de limiter les ondes de freinage, et donc la circulation en accordéon. Idéalement, il faudrait aussi que l’ensemble des automobilistes roulent moins vite, car, à vitesse réduite, on peut faire passer davantage de voitures sur une route. C'est ce qu'explique Jean-Michel Courty, professeur à Sorbonne université, et auteur de la chaîne YouTube "Merci la physique" : selon lui, il faudrait normalement rouler à moins de 70km/h  pour limiter le risque de bouchons.

D’ailleurs la suppression de voies rapides dans certaines villes, comme Séoul ou New York, a permis d'améliorer la circulation routière. Pourtant, en France, on s’imagine mal rouler à moins de 70 km/h sur l’autoroute. Il existe toutefois des lois de la science qui  fournissent d'autres solutions pour limiter les bouchons.

La première serait de faire comme les fourmis, qui ne s’engagent jamais sur un chemin déjà encombré par d'autres congénères. Elles attendent leur tour et il n'y a donc jamais d'embouteillage chez les fourmis. Sinon, l'autre solution serait d’obliger tous les véhicules à garder toujours la même distance de sécurité devant et de derrière eux par des systèmes de radar. Dans ce cas, on pourrait limiter les ralentissements... et réaliser des économies : les embouteillages coûtent à la France 17 milliards d’euros par an à cause des retards et du gaspillage de carburants.

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