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Le billet vert. Élections municipales : le bas carbone tire les candidats par le haut

À l'occasion des municipales, un "Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone" vient d'être publié par le think tank Shift Project, et un message est envoyé aux candidats : les collectivités sont les actrices centrales dans la décarbonation de la mobilité. 

Article rédigé par franceinfo, Gérard Feldzer
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Paris, 29 ocotbre 2019. Un coursier sur un vélib à assistance électrique. La mobilité bas carbone au coeur des élections municipales.  (MAXPPP)

Le 4 février 2020, le think tank The Shift Project, présentait son Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone. Ce document est destiné à soutenir le débat au niveau des collectivités locales, sur la manière de décarboner la mobilité.  

La mauvaise note française  

Le secteur des transports est la première source d’émission de gaz à effet de serre en France, avec près de 30% des émissions totales, et la route génère 95% du CO2 des transports. Pour favoriser des villes apaisées et respirables, il faut convaincre, et proposer des solutions de compromis.   

On n’a pas un raisonnement économique, lorsqu’il s’agit des transports. Si, en même temps que l’on rend la vie plus facile aux gens qui prennent le bus et le vélo, on la rend plus difficile à ceux qui utilisent leurs voitures en solo, c’est comme ça qu’on arrivera  à faire basculer les gens.

Jean-Marc Jancovici, ingénieur et président du conseil d'administration du Shift Project

Les solutions proposées dans le guide sont également discutées au sein de la convention citoyenne, dont c’est la cinquième session ce week-end. Certains des participants estiment que la première difficulté réside dans le manque d’information des citoyens, qui ne voient pas toujours l’urgence face au réchauffement climatique.   

Pour la majorité de la population, ils ne savent même pas que cela existe. Moi je pense qu’il n’y a pas suffisamment d’informations sur le réchauffement climatique. 

Mélanie Cosnier, membre de la Convention citoyenne pour le climat

Des solutions qui ont un coût  

Les solutions qui vont être proposées devront satisfaire l’ensemble des habitants, qu’ils soient urbains ou péri-urbains, mais il faut également que les usagers y trouvent leur compte, ne serait-ce que financièrement. 

On attend les résultats de la Convention citoyenne pour le climat, et le gouvernement devra alors faire des compromis entre la promesse d’une démocratie participative, et les contraintes budgétaires, car les mobilités ont besoin d’infrastructures pour se développer. Le vélo par exemple, a besoin de pistes cyclables pour la sécurité, et de parking contre le vol.

Toutes les solutions misent bout à bout, devraient contribuer à une alternative à la voiture conduite par un seul individu.

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