Le casse (numérique) du siècle ?
Une centaine de d'établissements bancaires présents dans une trentaine de pays, voilà les victimes pour l'éditeur d'anti-virus russe Kaspersky qui parle d'au moins 260 millions d'euros dérobés, un casse numérique réalisé par un gang de cybercriminels. Un rapport révélé la BBC qui parle même de 880 millions d'euros subtilisés par ce gang. Des cybercriminels d'origine russe, ukrainienne et chinoise et surnommés Carbanak du nom du virus utilisé. Le piratage a d'ailleurs démarré de manière classique : les cybercriminels ont envoyé à leurs victimes des messages infectés provenant supposément de collègues dans les banques. Et lorsqu'un employé cliquait sur ce message, un code malicieux était téléchargé automatiquement. Il permettra par la suite aux pirates de se balader sur le réseau bancaire afin de dénicher d'autres employés en charge des systèmes de transfert de cash. Pour récupérer les fonds, ils ont enfin employé différentes techniques : transferts bancaires, distributions de cash sur certains distributeurs où l’un des complices se trouvait.
"Il s'agit d'une cyberattaque très habile et professionnelle ", a ajouté Kaspersky. Un dossier sensible et l'éditeur russe demeure de toute façon délibérément flou sur les établissements bancaires victimes de cette fraude.
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