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Facebook veut-il la peau du web mobile ?

Aujourd’hui, les revenus publicitaires sur mobile constituent quasiment les trois quarts des revenus publicitaires de Facebook qui continue de largement investir ce secteur.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (© Facebook)

Les revenus sur mobile du géant américain constituent 73 % de ses revenus publicitaires et sa croissance reste spectaculaire : ils ont augmenté de 46 % par rapport à l'an dernier. Il y a quelques années déjà que firme mise sur le mobile. Mais Facebook continue de largement investir ce secteur des smartphones au point de vouloir remplacer Le Bon Coin voir Google.

Un développement récent en trois actes

Le premier : Facebook s'associe avec neuf médias pour publier des articles sur mobile. Depuis ce matin, le New York Times, BuzzFeed, National Geographic, The Atlantic et NBC News publient des articles directement sur la plateforme du réseau social. On trouve également dans la liste quatre médias européens : The Guardian, BBC News, Bild et Spiegel Online. L'expérimentation est baptisée "Instant Articles" et les éditeurs y voient comme un moyen d’interagir avec leur public et attendent ubne croissance de trafic sur mobile. Mais une partie du contrôle sur leur contenu sera abandonnée de fait à Facebook puisque Facebook devient éditeur de fait. Le réseau social représente déjà 14 à 16 % du trafic du New York Times par exemple.

Deuxième acte : Facebook veut concurrencer Le Bon Coin et autres applications de petites annonces gratuites. Selon The Next Web, Facebook teste cette nouvelle fonctionnalité qu'il rendra prochainement publique : un moteur de recherches permettant de se balader dans les petites annonces déjà nombreuses sur le réseau. Un outil pour faire le tri et des annonces gratuites surtout.

Enfin dernier acte : remplacer Google. Le réseau social teste aux Etats-Unis une nouvelle fonctionnalité permettant aux mobinautes de découvrir et de partager des liens. Le but ? Rendre plus facile le partage des articles et empêcher l'internaute d'aller sur le navigateur de son smartphone pour consulter… Google. Le but est clair : s'accaparer le gâteau publicitaire. Un appétit qui semble sans fin au point de vouloir devenir le web mobile à lui tout seul.

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