Cet article date de plus de douze ans.

Pour que l'été rime avec sécurité

Lorsqu'arrive l'été, tout conducteur d'un deux-roues a bien envie d'alléger sa tenue surtout s'il fait chaud. De là à rouler en tongs et en short, comme on le voit encore trop souvent, il y a un pas que tout motard ou scootériste soucieux de sa sécurité ne franchira pas. D'autant que les équipementiers ont fait d'énormes progrès en vêtements " allégés ".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

A
tout seigneur tout honneur, le casque. Si le jet, ouvert devant, est des plus
séduisants pour affronter les températures estivales il n'offre pas toutes les
conditions de sécurité que présente l'intégral. Alors une solution, le
modulable que l'on ferme pour prendre la route et que l'on ouvre, une fois
arrivé, le long de la plage. Une solution rendue encore plus facile par le fait
que la plupart des modèles modulables sont aujourd'hui homologués dans les deux
positions, ce qui n'était pas le cas avant.

Côté
vêtements maintenant. Si l'on oublie le cuir qui a pourtant ses inconditionnels
mais qui, il faut bien le reconnaître, est un petit peu lourd à supporter l'été,
il est conseillé de se tourner vers le " textile ". Là trois
solutions se présentent. Le blouson léger muni d'une doublure amovible
imperméable que l'on ôte dès que la température monte, la veste ou le blouson
munis d'ouvertures à glissières que l'on peut ouvrir afin de faire circuler l'air
sur le corps.****

Enfin le plus élaboré et surtout le plus léger le blouson en
tissu Mesch, autrement dit formé de mailles, qui laisse entièrement passer l'air
sur le corps. Ces trois types de vêtements étant, cela va de soi, munis de
protections aux épaules, aux coudes et dans le dos en sachant que certains
préféreront utiliser une dorsale séparée.

On
en vient au pantalon, le short étant, comme je l'indiquais en préambule,
totalement  déconseillé sur un
deux-roues. Là encore il existe les mêmes solutions que pour les vestes et les
blousons, à l'exception du Mesch toutefois, mais avec des ouvertures permettant
de laisser circuler l'air sur les jambes. On peut tout autant envisager un jeans
ou un pantalon en gros coton muni de coques à hauteur des genoux.

Reste
les gants et les chaussures. Côté mains, ce ne sont pas les modèles de gants aérés
qui font défaut. Mais dans tous les cas de figure, privilégiez cette fois-ci le
cuir en sachant qu'en cas de chute ce sont généralement les mains que l'on
projette pour se protéger. Côté chaussures enfin, très importantes pour
protéger les chevilles et donc les malléoles, là encore les manufacturiers ont
fait d'énormes progrès proposant des baskets légères, aérées ou ventilées, mais
suffisamment résistantes aux torsions en cas de chute. Mais de grâce, oubliez
les tongs qui, le temps du trajet, peuvent rester dans la valise ou le coffre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.