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Les motos du futur

Vedettes du Salon de Paris qui s'est tenu cette semaine Porte de Versailles, deux prototypes, deux motos laissant entrevoir ce que seront peut-être les deux roues de demain. Un monumental roadster électrique, la Wattman de Voxan, et une moto révolutionnaire, œuvre de toute une équipe, la GECO.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Impossible donc de ne pas remarquer, trônant au
milieu du Pavillon n°8, cette énorme Voxan parée d'une robe bleu et argent.
Cette moto du futur, dessinée par Sacha Lakic, le designer de la dernière Voxan
thermique, serait très proche de la moto de série qui devrait voir le jour dans
18 mois. Présentée par le jeune patron de Venturi qui a donc racheté en 2010 la
marque Voxan, Gido Pallanca Pastor, cette Wattman est incontestablement la moto
de tous les superlatifs.

Dotée d'une batterie lithium-ion de 12,8 kW/h cette
nouvelle Voxan électrique bénéficie d'une puissance de 200 cv pour un poids de
350 kg. Toujours selon son concepteur cette Wattman pourrait donc accélérer de
0 à 100 km/h en seulement 3,4 secondes. Son autonomie, en usage normal, est
estimée à 180 km alors sa batterie est intégralement rechargeable en 6 heures
sur une prise classique ou en à peine 30 minutes sur une prise Combo 2.

Quant à son prix, impossible de le connaître pour le
moment mais gageons qu'il sera lui aussi...phénoménal. Il est vrai comme l'a
également indiqué le président de Voxan Motors que cette Wattman devrait être
fabriqué en série limitées de l'ordre de 50 à 100 véhicules par an.

Autre prototype présenté et dévoilé en avant-première
mondiale dans le cadre de ce salon parisien, sur le stand de la Mutuelle des
Motards, la GECO. Œuvre d'un visionnaire du monde de la moto, le pilote et
constructeur, Eric Offenstadt, parrainé par l'astronaute Patrick Baudry, cette
moto à la conception inédite est aussi le résultat de la  mobilisation de toute une équipe de
passionnés. Ils ont en effet été près de 400 membres donateurs réunis en
association, la ProGECO Moto, à apporter leur soutien financier à cette
réalisation.

S'inspirant du principe de l'homocinétique, présent
depuis longtemps dans l'automobile, cette GECO dispose donc d'une suspension
avant à bras tirés, d'un cadre treillis classique, d'un bras oscillant réduit à
sa plus simple expression et d'une transmission triple à chaîne. Résultat cette
GECO est destinée à profiter d'une adhérence maximale et d'un freinage beaucoup
plus puissant et plus court que sur une moto traditionnelle (jusqu'à 30%). Elle
devrait également permettre de réduire l'usure des pneus de 40%.

Elle pourrait, dans un premier temps, et si les
tests sont concluants, s' aligner en
compétition dans des courses d'endurance avant d'envisager d'autres débouchés.
Sa conception "révolutionnaire" pourrait enfin être à l'origine de
transformations sur les deux-roues de demain.

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