Grands Prix 2012, pour tout savoir
Commençons par la
catégorie reine de ce championnat du monde de vitesse, le MotoGP. Deux
changements interviennent dans cette épreuve. Tout d’abord un changement de
cylindrée. Oublié le 800 cm3, le MotoGP revient aux 1000 cm3. Sur la piste, des
prototypes de trois marques seulement, Honda, Yamaha et Ducati, soit 10 à 12
motos. Pour compléter ce plateau des plus maigres en raison du retrait de
Suzuki, les organisateurs ont décidé d’intégrer une deuxième catégorie dans ce
MotoGP, c’est le deuxième changement, il s’agit du CRT (Claiming Rules Teams). Propulsées
par un moteur de série, issu du Superbike et placé dans un châssis artisanal, ce
sont pas moins de 8 à 9 motos qui vont ainsi renforcer la dizaine de
prototypes. Engagées par Arpilia, BMW ou encore Kawasaki ces CRT ont toutefois
bien peu de chances, pour ne pas dire pratiquement aucune, de remporter un
Grand Prix. L’écart avec la puissance des prototypes est en effet trop grand.
En tout cas cette « sous-catégorie » permet non seulement à des
écuries privées d’accéder au MotoGP mais également à un Français, Randy de
Puniet d’entamer une 7eme saison, cette fois-ci au guidon d’une Aprilia RSV4.
Deuxième catégorie à
composer ce championnat du monde, celle des Motos 2. Mise en place en 2010,
cette catégorie a donc remplacé les deux-temps 250cm3 par des 600cm3 quatre
temps. Toutes les motos sont équipées du même moteur Honda. Les pneumatiques sont
fournis par un manufacturier unique. Seuls les châssis sont laissés à l’improvisation
de chaque équipe. Deux Français sont engagés cette année dans cette catégorie
considérée comme l’antichambre du MotoGP, il s’agit du vice-champion de l’an
passé en 125, Johan Zarco, et du champion du monde 2008 en 125 toujours, Mike
di Meglio.
Enfin troisième et
dernière catégorie de ce championnat du monde de vitesse, le Moto3. Fin des
125cm3 après 62 années de présence, fin également des deux-temps dans ce
championnat, voici venue l’heure des monocylindres 250cm3 4-temps. Pas de
moteur unique dans cette catégorie, enfin pour le moment, d’importantes
possibilités de réglages de l’électronique contrairement au Moto2 enfin
beaucoup de jeunes pilotes dont l’âge minimum ne peut pas descendre en dessous
de 16 ans. Parmi les 32 participants engagés dans ce Moto3 on note la présence
de trois espoirs français, Louis Rossi, Alexis Masbou et Alain Techer seulement
âgé de 17 ans.
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