La médaille du jour. "Star Wars" : le sabre laser est aussi un sport, avec ses pratiquants et ses compétitions

Le huitième volet de la saga Star Wars et ses légendaires combat de sabre laser sort en salles mercredi 13 décembre. Comme souvent la réalité a rattrapé la fiction et le sabre laser est devenu une disciple à part entière, avec entraînement et compétition.

L'objet se compose d'un manche équipé d'une batterie LED et d'un embout en polycarbonate. Il coûte aux environs de 100 euros. Les combats durent trois minutes, sous la vigilance d'un arbitre. Les combattants portent plastron et casque pour se protéger des chocs. La dimension esthétique est essentielle : les sabreurs n'hésitent pas à préparer une chorégraphie avec voltige et salto pour les plus avancés. Le deuxième Open de France de sabre laser a rassemblé 70 participants à Paris le mois dernier. Il y a des cours à Grenoble, une académie du sabre laser à Reims.  

Combat au sabre laser : une discipline officielle

A Metz, Daniel Roy enseigne lui-aussi le sabre laser : "L'idée, ça n'est pas de se taper dessus à coup de tubes en plastique, mais bien de pratiquer un sport". D'ailleurs la Fédération française d'escrime suit tout cela de près. Elle a publié l'an dernier "un manuel de combat au sabre laser, initiation à l’escrime artistique". Elle a crée un groupe d'étude "sabre laser" et les premiers entraînements officiels ont eu lieu il y a 10 jours. C'est désormais une discipline officielle.