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La médaille du jour. Pom-pom girls, un terme qui déplaît aux cheerleaders

L'équipe de France des cheerleaders dispute actuellement le Championnat du monde de la discipline, à Orlando, aux USA.

Article rédigé par franceinfo - Fanny Lechevestrier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des cheerleaders avant le match de rugby Stade Français - Bayonne au stade Jean Bouin à Paris, le 6 septembre 2014. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Alors que les cheerleaders françaises sont partis pour le Championnat du monde de la discipline aux USA, "La médaille du jour" revient sur l'appellation "Pom-pom girls". Ce terme n'est guère apprécié des pratiquants, déjà parce qu'il n'y a pas que des filles et aussi parce que c'est un vrai sport avec donc cette toute première équipe de France composé de 25 athlètes en tout, 12 garçons et 13 filles.

Un sport très connu aux USA

Il faut savoir que là-bas, aux États-Unis, c'est un sport très couru avec plus de quatre millions de licenciés et des stars qui participent même à des shows de télé-réalité, alors qu'en France, la discipline ne rassemble pas plus de 3 000 personnes. Elle a reçu l'agrément du ministère des Sports seulement en 2008 et dépend aujourd’hui de la Fédération française de football américain.

Le cheerleading, c'est un mélange de gymnastique avec des figures acrobatiques, et de danse, le tout en musique. Les fameux pom-pom girls ne sont visibles qu’au tout début de la chorégraphie. C'est un sport très physique avec des portées, des sauts. La preuve ? L'équipe de France compte dans ses rangs un ancien rugbyman ! Il s'inspire d'ailleurs des portées en touche pour les mises en place des pyramides.

Un sport pour lequel il faut apprendre aussi à chuter pour éviter au maximum les blessures sérieuses. Aux États-Unis, une enquête menée en 2016 par l’American academy pediatrics a montré que si les blessures étaient souvent moins graves que dans la plupart des autres sports, les commotions cérébrales dues aux chutes étaient très nombreuses. Le cheerleading qui rêve de devenir un jour sport olympique. Pourquoi à Paris, en 2024 ?

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